Elle : Vous habitez près d’ici ? lui avais-je demandé… Je le croisais chaque jour il avait suffi d’un rien Pour suivre le photographe dont je m'étais entichée.
L’instant contraint où l’homme a posé l’appareil ; Sur les draps froissés de l’instant la femme en robe rouge attend ; Le doux répit : La créativité s’invente.
Certains de vous pourraient penser : L’humilité ? Ces mains ! Souveraines pour elle ? Elle a sa place à le servir dans un partage d’aventure ! Déconcertés ?
Leurs deux enfants sont au collège tandis qu’eux se laissent porter par l’infini du quotidien ; L’amour chaleureux de la femme Pour élargir l’œuvre de l’homme. |
Ils
vivent, vivront tant de choses
ces bienheureux ! L’album des souvenirs s’emplit des facettes de l’objectif ! L’inexplicable complicité qui les unit.
Ces mains douces qui la capturent cette empathie qu’elle a pour lui ; Son homme adore les défis elle voyage à ses côtés dans l’art de la photographie. Lui : Ô chère muse J’immortalise ta beauté ! Je te découvre, t’ensoleille de mes baisers, de mille vues dans cette chambre où nous nous sommes tant aimés.
Elle est partie au bout du ciel ! Mes larmes coulent... « d’importance dans ce monde si dur, compréhensible où nous vivions depuis quelque temps. »
Mon cœur brisé. |
27 nov. 2023
179e Devoir de Lakevio du Goût lundi 27 novembre 2023
25 nov. 2023
I. Le projet du samedi 25 novembre chez Ma' -- II. Silent Sunday #334 chez Isa le 26 novembre 2023
L'atelier de Ghislaine du 15 nov --- La photo du devoir n° 178 de Lakevio le 20 nov 2023
Sujet 1 : Soupir, pleur, sentir, subir, mieux, croire.
Sujet 2 : Capable, solitude, tristesse, attendre, doute, espoir.
Sujet 3 : un texte avec au moins 5 mots commençant par " T "
Sujet 4 : Un texte avec 5 mots commençants par " Re "
Sujet 5 : ressenti sur cette image "l'ange"| ainsi que sur celle présentée par

Depuis des mois elle attendait de retrouver cette lumière ; Pleine d’espoir, elle croyait qu’Il recueillerait sa prière ; Incapable alors de marcher elle rêvait de certitude ; Avec ce recours à chercher comment combler la solitude.
Ici, tout est silencieux, Les vitraux reflètent la gloire de l’Art gothique précieux transperçant le bel oratoire ; Elle entend les soupirs des murs troublant l’implorante supplique puis des halos rayonnent, purs nimbant le visage mystique. |
Le portrait s’auréole, nu, ainsi, ni doute ni tristesse Il est là, présent, bienvenu lui témoignant toute tendresse ; Elle sent les pleurs de Marie couler avec intensité ; Reliée à l’unicité Quoi de mieux qu’une songerie ?
Un pas après l’autre, dit-on : Du courage, de l’endurance ! Foi, croyance ? Par quel dicton traduire la persévérance ? Revenir à moins d’abandon ! Rouvrir les yeux sur le mystère de la grâce incarnée, un don pour s’en remettre au Trinitaire ! Merci à vous qui passez par là ; vous pouvez lire les textes de nos amis en cliquant sur : Ghislaine - Goût des autres
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19 nov. 2023
I. Le projet du samedi 18 novembre chez Ma' -- II. Silent Sunday #333 chez Isa le 19 novembre 2023
Dans le plus profond dénuement ?
Vers chaque lieu même impossible
Se réjouir de l’accessible.
Partir là-bas, de tout côtés
Pour découvrir des nouveautés ;
Par monts et par vaux sur la terre
Se fondre en l’orbe du mystère.
Cueillir les courbes d’horizons
Malgré l’ombre de nos prisons ;
Ainsi jaillit la certitude
De s’enivrer de vastitude.
11 nov. 2023
I. Le projet du samedi 11 novembre chez Ma' -- II. Silent Sunday #332 chez Isa le 12 novembre 2023
"Correspondances" apparaît dans un sonnet de Charles Baudelaire qui compare la nature à un temple ; le poète exprime les rapports entre les diverses sensations, dans une perception synesthésique [sensorielle].
cette correspondance
dans la continuité
de nos publications
empreintes d’harmonie
et de liens d’amitié.
Ma main légère vole à fleur de ce papier
Griffonnant des mots doux que mon âme compose ;
Que vibre ce poème en pétales de rose
Effeuillés de l’écrin déliant chaque pied.
Je rêve d’une histoire où frémiront nos cœurs ;
Ta lèvre de satin, de ses baisers vainqueurs
Épousera ma peau qu’une caresse pâme.
De la correspondance entrelaçant nos lettres ;
Nos déclarations forment de nombreux mètres
De vers dont la magie offre l’éternité.
6 nov. 2023
176e Devoir de Lakevio du Goût lundi 6 novembre 2023
L’époux de Francine l’a déposée à 6h. Elle attend l’arrivée du train à destination de Lille avec une correspondance à Paris. Francine fait les cent pas au milieu d’une foule fourmillante à laquelle elle n’est pas habituée, elle qui a si peu voyagé sur les rails de France. Elle se rend à Lille pour suivre un stage de formation dans sa nouvelle entreprise. Ce matin, lorsqu’elle a quitté la banlieue lyonnaise, une brume enveloppait bizarrement la ville après les dernières pluies du week-end, lui collant à la peau. L’automne est précoce cette année, il fait froid et humide.
Elle remarque son reflet dans une vitre et sourit à l’évocation d’une autre silhouette, des années plus tôt lorsqu’elle avait pris le train pour la première fois, en gare de Villefranche :
[30 juin 1967 : Francine a 18 ans, elle se revoit sur le quai où personne ne l’accompagne ni ne l’attend. C’est son premier voyage en train. Elle scrute un lampadaire blafard tandis que le train arrive en provenance de Lyon-Perrache. Elle rejoint un rassemblement de milliers de jeunes pour le quarantième anniversaire de la JOC à Paris.
Son père qui était déjà parti à la gare, l’avait attendue longtemps, très inquiet de ne pas la retrouver à l’heure présumée d'arrivée...
Francine est trentenaire. Aujourd’hui, elle prend souvent les transports en commun. Elle n’a pas hésité à demander son chemin à d’autres voyageurs dans les dédales de la gare... Plus tard, à Paris, il règnera "un je ne sais quoi de … où comment se rendre à la gare du nord…". Elle obtiendra les informations auprès de la foule parisienne et prendra le bon métro. Ce voyage est propice à l’évasion, à la connaissance des lieux, pense-t-elle.
En juillet, elle avait quitté son précédent emploi sur un coup de tête, démissionnant du jour au lendemain. Elle ne pouvait plus se plier aux exigences du nouveau directeur de l’entreprise -le troisième en dix ans-, subissant à chaque fois les impératifs du nouveau dirigeant.
Le siège étant situé à Lille, elle monte une semaine en formation. Ce déplacement lui fera le plus grand bien.
Dans le wagon, elle trouve aisément sa place. Le train est bondé. Une phrase tourne en boucle dans sa tête : "Serai-je à la hauteur de ce poste ? Donnerai-je satisfaction pendant ma formation et ma période d’essai" ?
Elle aura des responsabilités car son nouveau patron sera souvent à Lille et ne descendra à Lyon que deux jours par semaine. Mais elle a confiance car il lui fait confiance.
Durant le trajet, elle a ouvert son sac de voyage, sorti deux livres, lu ce poème de Victor Hugo : « Aux Arbres » (Les Contemplations) et quelques pages du second : « Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien, tome 1 : La manière et l'occasion » de Vladimir Jankélévitch ; elle fait sienne cette expression qui lui convient parfaitement.
Elle part pour apprendre, vivre une belle aventure professionnelle. Elle -si timide et réservée auparavant- sait qu’elle a pris la bonne décision, elle part ravie de commencer ce nouveau job. Sois sérieuse et authentique, se dit-elle.
4 jours après, dans le train de retour… il y a dans l’air comme un je ne sais quoi de joie et de fulgurance, avec tous ces petits riens éclosant par ci, par là... qui formeront un grand tout dans sa manière d’aller à la rencontre des autres, de s’adapter, de rester curieuse, d’apprendre et d’aimer servir fidèlement l’entreprise et les clients.
Quelle belle histoire de vie vécue au sein de cette société pendant trente ans ! À présent, Francine goûte chaque instant d’une joyeuse retraite, avec ces "je ne sais quoi et presque riens"… illuminant son quotidien.
5 nov. 2023
Dimanche silencieux - Silent Sunday #331
4 nov. 2023
Le projet du samedi 4 novembre 2023 chez l'amie Ma'
Pluie, espoir et mélancolie
La tempête sur l’Hexagone
Pleurez, gouttes d’eau scintillantes
qui vous suspendez, foudroyantes
de ces vents fous quand les alertes
L’homme souffre terriblement
des affres du dérèglement
Ainsi, chaque être ou particule
endure la pollution
restaure infiniment la source
de la Terre en son noble sein ;
La mine grave, la Toussaint
étreint nos âmes suppliantes
Pleurez, gouttes d’eau scintillantes.
Vous pouvez visiter les participants en cliquant sur ce lien Ma'
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