Feux de lumière ourlant son beau visage,
Brillent ses yeux, reflets de ce miroir ;
Sa voix s’étrangle, expirent les silences,
Un chant d’amour scelle sa bouche tendre.
Comme l’étoile instille un ciel obscur,
L’astre l’éclaire, insoupçonné calice ;
Chemin de vie au sel des vives larmes
Le soleil pleure et fige la pénombre.
Baisers de plume, aveux des souvenirs,
Un gouffre immense exhorte l’infini …
Semblable main, entre ses doigts, serrée,
Une caresse étreint son corps blessé.
Des fleurs de lys délacent leurs pétales,
Sa chair frissonne où dormait la douleur ;
Le drap se froisse, invente des « Je t’aime »,
L’oubli se cloître aux désirs du néant.