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31 janv. 2025

Janvier : Funestes menaces au cœur de l’univers ~ Février : Rêve aérien


Funestes menaces au cœur de l’univers

Troué de vifs éclairs, parcouru de torrents,
L’édifice à genoux fragmente son histoire ;
D’une vague affolée, emprise vibratoire,
Le réceptacle noir boit des sanglots vibrants.

Tandis que l’ombre coule, oppressante et cynique,
L’atmosphère s’agite en provoquant des peurs ;
L’immeuble pieds dans l’eau relâche ses stupeurs
Sur les reflux fangeux du souffle océanique.

Le cyclone dévaste avec rage et douleurs
Et la houle s’accroît fort déstabilisante ;
L’ouragan fou s’abat dans l’aube agonisante !
Du vacarme assourdi fusent des cris, des pleurs.

Voici le temps venu de panser chaque plaie,
L’impraticable étreint la désolation ;
Ne pas abandonner la population !
Sauvons du cataclysme une île qu’il balaie.

Ces dons l’on offrira d’un esprit fraternel,
La colère qui monte a changé de visage ;
La fragile nature annonce le présage
Du péril à subir, maux d’un deuil éternel.

Pour les amis du Salon des Poètes de Lyon, 
Mots de janvier 2025 : Visage – éclair – menace ;
Phrase : « Aujourd’hui le temps est venu »

Imaginez-vous dans la quête d’un ailleurs, escortant des ballons multicolores voltigeant dans le ciel. Tel un ange de la nuit, délicatement assis(e) sur un nuage qui les suit, vous les accompagnez dans l’exquise apesanteur. Peu importe la destination, vous êtes conquis(e) par la magie qui vous éclaire au centre du firmament. Vous contemplez les planètes, nébuleuses et galaxies lointaines.
Vous voici trônant sur le toit du monde. Vous admirez les immeubles hauts dont les façades s’enluminent des mêmes couleurs que ces radieux ballons. Vous glissez dans la perception d’un pays, d’une île ou de déserts sablonneux. Vous méditez sur la profondeur des mers, des océans, bercés par le spectacle d’une chute d’eau, la grandeur des montagnes dont les arbres et racines verdoient. Vous visitez des villes, jardins, parcs colorés. Vos yeux, votre corps, votre esprit, dansent, pénétrés par l’onirisme de l’instant présent.

Rêve Aérien

Dans le doux envol d’un ailleurs,
Scrutons ce lâcher de ballons
Aux nuances multicolores ;
Assis sur un nuage blanc,
Nous voici sur le toit du monde
Entre songe et raisonnement ;
D’une vision démesurée,
Contemplons les teintes velours
Des ciels, mers, océans, montagnes ;
Explorons les îles, déserts,
Humons les sels de l’harmonie
Vibrant des multiples splendeurs ;
Où règne l'éclat des géants,
Cueillons l’aurore boréale
Au cœur de ce bel Univers ;
Imprégnons tous nos sens des grâces
De ces mystérieux bonheurs ;
Remercions, émerveillés(es).
Pour les amis du Salon des Poètes de Lyon, 
Mots de février 2025 : Démesuré – racine– velours ;
Phrase : « s’envoler pour un ailleurs  »
À très bientôt, pour les prochains défis
Amitiés à toutes et tous
Merci à mamie Titine pour ses offrandes

7 déc. 2024

Un lac d'offrandes


L’étonnant crépuscule étend sa carapace
Sur le vaste horizon ravi de nous offrir
Des éclairs de magie où l’or ne peut souffrir
De survivre dans l’ombre aux rosiers de l’espace.

La scène lumineuse exprime ses doux vœux 
Colorant de vapeurs ce ballet de lumière ; 
Des caresses de lune à cette heure première
Murmurent des secrets révélant des aveux.

Les feuillages dorés renaissent de l’automne
Dont la mélancolie erre en flous vaporeux ;
Les rameaux de l’espoir scintillent, langoureux
Tandis que dans la neige, une pierre chantonne.

Ce petit caillou rêve ardemment sous mes pas
Il me dit son désir de faire ce voyage,
J’aimerais le rejoindre au gré d’un clair sillage
Mais il s’enfuit sous l’eau... de la vie à trépas ?

Explorons l’invisible, insufflés par l’offrande
De la terre et du verbe, épris de l’immanent ;
De tout règne d’amour, quel qu’il soit, rémanent,
L’âme ardente se fond dans l’art qui la transcende. 

Proposition du Salon des Poètes de Lyon :
Placer les mots suivants : Lumière – espace – souffrir ; 
Phrase : « une pierre m’a dit ».
S'inpirer de la photo proposée.



26 sept. 2024

De l'éveil de l'humilité à La Plénitude de Croire !





L’éveil de l’humilité

Heureux celui qui naît
De par le monde entier
S’inspirant de la paix
D’amour et d’amitié.





Heureux celui qui fond dans l’indéfinissable
Du temps harmonieux de ces aubes d’éveil
Nimbant l’écosystème avec ou sans soleil ;
Le bonheur se nourrit du seul indispensable.

Heureux celui qui vient dans les clartés du soir
Saisir les rais dorés brillant sur l’herbe verte
Où l’ombre d’un chevreuil toise la porte ouverte   
À ces purs diamants réfractant leur miroir.

Heureux celui qui voit, contemplant ces rizières,
D’ineffables décors d’escaliers étoilés
Dont la terrasse ondule en charmes dévoilés ;
Le regard se relie aux courbes des lisières.

Heureux celui qui va, malgré les tourbillons,
Vers les beautés du jour dont chaque signature
Offre à tous la musique et la terre en sculpture,
Tel ravissant tableau constellé de sillons.

Heureux celui qui sait qu’il connaît peu de choses,
Tant la Création l’invite à méditer ;
D’elle surgit la force après l’humilité, 
Elle donne puis rompt ses œuvres grandioses.

Proposition d'écriture pour le groupe d'études, avec les mots suivants : Soleil - miroir - tourbillon ; phrase : heureux celui qui vit. Image : rizières.



Hommage à la poétesse "Jean Bach-Sisley"
(1864-1949), pseudo de Jeanne Sisley,
    poétesse et dramaturge française

Dans l’éclat d’une strophe, un reflet merveilleux
Sculpte des flots secrets coulant de ce poème ;
L’évanescente plume étreint des vers soyeux
Dont la grâce étourdit mes accents de bohème.

Jean Bach-Sisley me guide au cœur de la beauté
Tressant des mots soleil de très belle facture ;
L’encre jaillit de l’aube avec légèreté
Tels des baisers d’amour sublimant l’écriture.

Elle fut présidente et créa le Salon
Dramaturge, critique, elle était une étoile !
Ce feu de poésie insuffle encor Lyon
Chaque rime la fête et soulève son voile.

J’ai vécu ce bonheur de découvrir, d’aimer
Des maîtres éminents d’une âme novatrice ;
Ils restent les gardiens d’espoirs à sublimer,
Rendons ce bel hommage à notre fondatrice.

Merci à Françoise d'Aquarella pour ses barres-offrande


Plénitude de croire

La vague s’échouait sur le sable brûlant
Dissolvant les grains d’or jaillis des effeuillages ;
Les caresses de l’eau semaient des coquillages
Et leurs frissons diffus tressaient un fier élan. 

La mignonne fillette étreignait sa poupée
Courant vers cette houle avivant son plaisir ; 
Elle contemplait l’onde avec le seul désir
De cueillir son cristal mais elle fut trempée.

Les parents ceints d’écume erraient dans l’océan
Où la forte marée emportait la petite ;
Un nageur courageux d’une brasse émérite
Bravait le fol ressac face au gouffre béant. 

L’on ne voyait plus rien, juste la déferlante
Tel un nuage noir plaquant l’afflux d’air froid ;
Le vent mourrait déjà stoppant le désarroi
De sa mère, son père, à la douleur poignante.

La chère tête brune émergeait des brisants
Blottie entre les bras du héros de sa vie ; 
L’enfant hors de danger, de sa mine ravie
Trottinait d’un pas vif montrant des yeux luisants.

« Ainsi donc, remercie alors la Providence
   Car le destin cruel peut tout anéantir ;
   Quel vil abîme fond sans jamais consentir ?
   Heureux sois-tu de croire aux fruits de l’abondance. »
   
Le calice du verbe étreint le poids des jours,
L’automne qui s'avance offre la plénitude ;
Bénis cette sagesse et la mansuétude
De ne voir que beauté dans chaque être, toujours.

Proposition d'écriture pour le groupe d'études, avec les mots suivants : Poupée – vil(le) ; phrase : La vague échoue sur le sable.

3 juil. 2014

ET PATATI ET PATATA


À mes ami(e)s du Salon des Poètes de Lyon

Répondant à votre invitation, je trouve un sens à ma folie. Je me garderai bien de faire des étincelles ou de vous couper la chique. Toutefois, je m’ébaudis de ces formules inusitées, citant notamment le livre de l’académicien Bernard Pivot : "100 expressions à sauver"… dans lequel j’ai puisé quelques "finesses".

Fuyant les tartarinades, je porte tout d’abord un toaste à nos hôtes charmants. Ensuite, pour tout vous dire, il y a peu, j’ai changé de crèmerie et pris la clef des champs. Munie de ma boussole, j’ai battu la campagne pour battre mes choux, roulant à toute bringue -aujourd’hui- pour venir déguster les vôtres.

Sous l’ombre d’un bolivar, je me suis amusée avec la Muse -mais, rien de nouveau sous le soleil-, j’ai fui le travail de bénédictin. Armée d’un calepin et suspendue au fil d’Ariane, j’ai bu du petit lait ! En deux coups de cuillère à pot, je taillais la bavette [avec les ânes]. Trêve de balivernes, je me suis mise dans de beaux draps, n’y allant pas avec le dos de la cuillère. Je n’ai pas crié au loup bien qu’un renard me zieute d’un œil glauque mais il s’est fait la malle.

Quant à moi, m’en souciant comme d’une guigne et le chapeau en bataille, j’ai enfourché mon cheval [justement... de bataille] : "vous écrire !" Advienne que pourra. Sans tremper dedans, par ici la bonne soupe ! Me voici près de vous, à naviguer de conserve. Je montre patte blanche. Je vois opiner la bobine de quelque gros bonnet sapé comme un milord. Je prends sous le mien que nous soyons blanc bonnet et bonnet blanc.

Bambocheurs, n’ayez point les grelots ! Ah ! C’est un peu fort de café ? C’est égal ! Ne cherchez pas des crosses ! Sans se monter le bourrichon, ne me chantez pas pouilles. Avant le coup de l’étrier, pas de coup dans l’aile ni de coup fourré.

D’ailleurs, toute bonne chose a une fin ! Avant que cela ne parte en eau de boudin, je remise le tout au placard, cesse de lantiponner... et, dussè-je banquer -rubis sur l’ongle- pour ce banquet, je ne ramènerai plus ma fraise, j’ai un bœuf sur la langue. Les carottes sont-elles cuites ? À la bonne heure ! Point à la ligne.


Carabistouille(ment) vôtre. Marie-France Moriaux.
 
Sortie annuelle du Salon (juin 2014)


28 juil. 2013

LE CONCERT DE LA JOIE

Les délices d’un sortilège, incarnent, vibratoires,
Le récital du cœur !
La grâce de ses mains saisit le registre vainqueur
De souffles méritoires,
D’une caresse, Marjorie insuffle au piano
La note... vocalise...
Tandis que Manon, transportée à l’aube d’une brise
Exalte le biseau,
La douceur d’un frisson l’embrase et le désir suave
Sacre l’audacieux,
La flûte traversière avive un son délicieux
Lorsque sonne l’octave ;
Quand Lucie, au violoncelle, instruit do-sol-ré-la,
Se lèvent le corps, l’âme !
Par un subliminal froufrou, la belle nous enflamme
Et fond la clef de fa,
Que bruisse le noble archet ! Les nymphes de la danse
Transpercent l’Absolu !
Fusent les pleurs d’un concerto ! Sera-t-il votre élu ?
TRIOZ et Le SALON swingueront en cadence !

Hommage à Manon Guibert, Lucie et Marjorie du Groupe TRIOZ
pour leur magnifique interprétation lors d'un dimanche poétique
au Salon des Poètes de Lyon.  
 

31 mars 2013

L’ALTISSIME BEAUTÉ LYRIQUE

« Talentueuse interprétation des œuvres de Mozart, par Myriam Djemour et Samuel Fernandez lors de l'après-midi poétique du Salon des Poètes de Lyon, le 13 janvier 2013. »

Une voix profonde éclaire ma joie
Elle me trouble et me foudroie ;
Le clavier tresse un éclat poétique
Alors qu’un souffle nourrit la réplique. 

Le ton vibre, malicieux,
Sur un tapis de mélodies ;
Tonalité des harmonies,
Quel beau registre précieux ! 

J’aime cette légèreté 
Accompagnant la gravité ;
Délices d’éclaboussements,
M’étreignent les accords puissants. 

Frémissent mes doigts, frissonnent mes lèvres
Lorsque la splendeur délace mes rêves ;
La flamboyance des notes m’enflamme
Myriam, Samuel transportent l’âme ! 

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