L’effloraison dévoile un écheveau de vers,
Sa lyre s’entrelace au souffle du silence ;
L’arbre scintille, heureux, serti de précellence ;
Se pénètre l’azur des chants de l’univers.
L’obscure vision s’accroît sur la prairie
Mystérieuse image où luit l’intensité
La montagne s’effrange au front d’unicité ;
L’épi se blé se courbe en folle espièglerie.
De sa clameur, l’averse, a criblé de cristal
Les branches de sapins pétrissant la verdure ;
Trouble sur le miroir, un long sanglot perdure
Dans le creuset, la source étend son récital.
Un fragile ruisseau chemine sur la crête
Léger, il vagabonde et court sur l’épineux,
Le soleil d’or l’assèche, il tremble, bruineux,
L’été, sur son linceul, trône la pâquerette.
Sa lyre s’entrelace au souffle du silence ;
L’arbre scintille, heureux, serti de précellence ;
Se pénètre l’azur des chants de l’univers.
L’obscure vision s’accroît sur la prairie
Mystérieuse image où luit l’intensité
La montagne s’effrange au front d’unicité ;
L’épi se blé se courbe en folle espièglerie.
De sa clameur, l’averse, a criblé de cristal
Les branches de sapins pétrissant la verdure ;
Trouble sur le miroir, un long sanglot perdure
Dans le creuset, la source étend son récital.
Un fragile ruisseau chemine sur la crête
Léger, il vagabonde et court sur l’épineux,
Le soleil d’or l’assèche, il tremble, bruineux,
L’été, sur son linceul, trône la pâquerette.