Froidure
Sur ton visage gourd
Ta gorge racle des charbons ardents.
Coulez, nasaux fumants des cheminées…
Blanchit l’aube, étalant son habit laiteuxGlisseras-tu tes pas sur l’univers transi ?
Ton regard fixe la froidure…
L’hiver soulève sa nappe de cristal
Les oiseaux pépiaient, ils se sont tus.
Sur le veston des jours blêmes…
S’accroche la frêle espéranceAux boutonnières du temps.