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29 nov. 2024

Dis-moi « dix mots sur le podium » de la Langue Française 2024

« PUISSANCE DIX LE MAG 08 » de L'Espace Pandora
qui a édité en "Auvergne-Rhône-Alpes"
Le magnifique recueil de la sélection finale
"DES DIX MOTS SUR LE PODIUM"
Adrénaline, Aller aux oranges, Champion, Collectif, Échappée, Faux départ, Hors-jeu, Mental, Prouesse, S'encorder... 

Ces dix mots 2023-2024 m'ont inspiré ce poème :
L’Inaltérable Flamme Olympique

La noble torche luit comme c’est la coutume
Dans l’esprit de la paix, de la fraternité ;
La flamme brille encor, symbole d’unité
Entre les peuples, fiers, du feu que l’on rallume.

Du Temple grec d’Héra célébrant son départ
La voici transmettant les valeurs olympiques ;
S’inspirant des flambeaux de pratiques antiques
On la porte en relais tel un bel étendard.

Les sportifs concourront dans bon nombre d’épreuves 
D’échappée en prouesse et fol engagement ;
Réunis par l’effort durant l’entraînement
D’un mental de champion, chacun fera ses preuves.

L’adrénaline monte au sifflet des hors-jeux
Mais l’objectif commun n’est-il pas la victoire ?
Le collectif d’équipe insufflera l’Histoire
De l’or, l’argent, le bronze au risque des enjeux.


Savourons les prochains : 
« Dis-moi dix mots pour la planète » 2024-2025 :
Biome, Canopée, Débrousser, Glaner, Solaire, Butiner, Conséconscient, Empreinte, Palmeraie, Vivant...
que vous pouvez retrouver à l'Espace Pandora en participant au jeu des dix mots au plus tard le 30 avril 2025
~~~~
De même, télécharger le livret 2024-2025 : Ici 
où vous trouverez une multitude d'informations...
Bonne(s) participation(s) à toutes et tous !

En hommage aux dix mots 2024-2025
Au-delà du biome et de la canopée
Scène stellaire slamée
Parlons d’planète pas d’devinette ni d’sornettes
J’entre en scène pour une saynète j’mets mes lunettes
naturellement pas d’bégaiement concrètement d’l’enchaînement
sans retenue j’fais l’ingénue dans l’inconnu rien d’malvenu
d’m’imaginer avoisiner sans mouliner la voie lactée 
j’vais turbiner n’pas lambiner vitaminée
par l’assonance des résonances un brin loquaces
et j’me déplace avec audace n’faut pas qu’ça casse  
dans l’efficace y’a pas de faste juste du contraste
Face au désastre de la planète sous la houlette
de marionnettes sur la sellette de l’empirique
faut d’la pratique d’la rhétorique côté sphérique
J’souhaite un monde parfait lyrique tout féerique
D’aller sur Mars c’est un fantasme faut bien qu’ça m’passe
Que d’joyeux drilles veuillent que ça plane vaut mieux qu’je file
Sur ma bécane en filigrane j’ai hésité partie en van j’ai visité
pleine d’allant tout c’qui est vivant  soleil levant cheveux au vent
Loin du polaire   c’était solaire    j’aime le stellaire et notre terre
faut débrousser ou bien glaner j’aime butiner sans abîmer
y’a l’animal le minéral le végétal et l’littoral ça c’est génial
J’suis dans la lune j’fais bonne figure
sans grande fortune     c’est de bon augure
m'parlez d’Neptune ou de Saturne
elles sont de glace je vous laisse ma place
car ma nature   c’est l’écriture   ça m'procure quelque fêlure
Piqûre d’rappel j’monte à la tribune     avant l’cocktail
j’fais la nocturne ça m’importune y’a pas d’rancune
Mon slam se rêve sur la planète
c’est comme une sève qui m’élève
En équilibre je fais le pitre pourvu qu’ça vibre dernier chapitre
las   j’me relâche  sans prendre de baffe  avant le clash
On m’crie Vénus  v'nue d’Uranus  finis ton laïus j’me sens minus
Je dois conclure à vive allure drôle de culture
j’suis vermoulue  par mes reflux avant qu’ça reflue  je vous salue
et là j’m’incline toute câline
je vous taquine   fini le spleen   et j' me débine

6 mars 2023

Les 10 mots de la Langue Française 2022-2023 à l'honneur ! - 1 -

 « Dis-moi dix mots à tous les temps ! » 

En remplacement du devoir du lundi, Adrienne a eu la gentillesse de relayer "la proposition de Lalie sur son devoir d’hier" ; il s’agit d’une "Toile de Carl NYS (Belge, né en 1858) dont le Titre est : "Dans le hall d’entrée".

Pour suivre les liens de nos amies :

- Adrienne : https://adrienne414873722.wordpress.com/2023/03/06/e-comme-egidia/comment-page-1/#comment-102438

- Lalie : https://lalitoutsimplement.com/en-vos-mots-827/

Consignes : notre texte devra comporter l’un ou l’autre des 10 mots de la Langue Française 2023, plaçant en premier : « tic-tac » ; les neuf autres mots sont : année-lumière, avant-jour, dare-dare, déjà-vu, hivernage, lambiner, plus-que-parfait, rythmer, synchrone…

Commencer le texte par :

- « Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps.¹ » [Citation de M. Alphonse Allais, Le Chat noir, 1890] ;

- Le terminer par :

« A-t-on déjà vu quelqu'un embrasser l'instant qui passe ? ² [citation de François Poirié].


Émoi au secret d’une loge
 
« Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps ¹ » me souffle monsieur le comte Hubert de Touvarie, ne tardez point, jeune demoiselle, vous êtes déjà en retard. »
 
Le tic-tac de la pendule m’insuffle de me presser. Son "tic-tac" répétitif "rythme, synchrone" avec les battements de mon cœur… tictac, tictac, Ô combien j’ai le trac ! Je "lambine" dans l’atmosphère précieuse de cet exquis manoir où j’officie depuis trois mois, comme secrétaire particulière de monsieur le comte, un soixantenaire veuf charmant. Il se confie à moi, n’a pas d’enfants mais un neveu sur lequel il s’extasie régulièrement.
 
Monsieur de Touvarie me montre l’ouvrage qu’il a déposé sur la table Louis XVI à mon intention, me conseillant de lire le roman de « l’Abbé Prévost, Manon Lescaut ».
 
Aujourd’hui, je ne travaille pas. Monsieur le comte m’avait demandé de l’accompagner à une pièce de théâtre. Au dernier moment, il a prétexté un malaise et souhaité que je m’y rende seule. Je poursuis ma causette auprès de cet homme érudit qui aime la musique, la peinture et la littérature. Il excelle au piano, au violon. Il peint des toiles, me les soumettant avec bonheur.
 
Pour cette sortie, j’ai mis une robe de soirée -orangée à volants- soulignant mon corps gracile. Monsieur le comte m’a tendu une ombrelle blanche précisant qu’elle appartenait à sa défunte épouse, ainsi qu’une lorgnette.
 
— Tous les regards seront tournés vers vous, tant vous êtes ravissante ma chère enfant. Vous me rappelez une amie actrice : même regard, même distinction, même finesse ! Il y aura grande affluence ce soir ! et vous êtes attendue, ajoute-t-il.
 
— Attendue, répliqué-je, étonnée ?
 
— Une loge particulière est prévue. Tenez, ajoutez ce camélia rouge sur votre corsage, il soulignera la perfection de vos lèvres rouge cerise, il s’assortit bien à votre chapeau.
 
On frappe, le cocher de monsieur le comte me conduira au Grand Théâtre où l’on joue une pièce inspirée d’un roman d'Alexandre Dumas.
 
La Berline 1870 m’a déposée devant l’opéra. La proximité de ce lieu mondain m’intimide. On m’a remis le programme de « La Dame aux camélias » puis accompagnée dans une loge privée. Un couple est déjà assis, nous nous saluons. Je m’assieds sur l’un des fauteuils disponibles.
 
Je sens une présence derrière moi… je me retourne, un grand jeune homme brun, élégant, raffiné, se présente :
 
— Bonjour, je suis Arthur de Touvarie, enchanté de vous connaître ! mon oncle m’a beaucoup parlé de vous. J’éprouvais le vif désir de vous rencontrer.
 
       Bonjour monsieur ! Sarah, enchantée !
 
  — Ravie de vous rencontrer. Vous portez le même prénom que Sarah Bernhardt, l'étoile de ce soir ! Sa beauté n’a d’égale que la vôtre !
 
Confuse, je balbutie :
 
— Je vous en prie, ne vous moquez pas…
 
— Je remarque que vous portez un camélia rouge ; permettez-moi de vous offrir ce bouquet de camélias blancs !
 
Sans attendre de réponse, il se penche au balcon, des spectateurs se lèvent et l’applaudissent chaleureusement.
 
Le couple assis se lève à son tour, le congratulant vivement. Arthur se tourne vers moi en souriant :
 
— Pardonnez mon outrecuidance, Sarah ! je suis le metteur en scène de cette pièce mais aussi comédien. Vous m’honorez de votre présence. Mon oncle m’a dit tant de bien de vous qu’il me fallait rencontrer la Divine Sarah. Désolé, la scène m’appelle. Marguerite m’attend en coulisse. À ce soir, après la représentation. Rejoignez-moi dans ma loge...
 
Trois coups retentissent. Les artistes entrent sur scène. Arthur m’adresse un signe amical appuyé. Je rougis lorsque les regards se tournent vers moi.
 
Je suis touchée par la performance des acteurs et des dialogues "plus que parfaits" évoluant au fil des actes… Je m’identifie à « sa Manon adorée » dont je remarque la splendeur ; je suis littéralement bercée par sa « voix d’or ». « Je n’ai d’yeux que pour lui qui n’a d’yeux que pour elle ! »
Me voici courtisane, amoureuse, effleurant Armand Duval. Je songe agréablement que nous quittons le théâtre à "l’avant-jour" d’une passion naissante, après une nuit fiévreuse, moi la seule Sarah offerte à ses bras… à des années-lumière d’ici !
 
Scène finale. Rideau. Les acteurs nous saluent. Crépitements des hourras, bravos ! L’assemblée se lève, acclamations ! Je me penche au balcon, Arthur lève les yeux vers moi. Son regard me déshabille...
 
Troublée, le cœur en émoi… tictac, tictac… Je n’ai aucune chance ! Je renonce et quitte précipitamment l’opéra ! Dans la voiture hippomobile qui me ramène, j'entends les flip-flap, flip-flap… des sabots des chevaux marchant au pas, ils claquent languissamment tandis que je serre contre moi le bouquet de camélias blancs... hommage d’une rencontre fugitive.
 
« A-t-on déjà vu quelqu'un embrasser l'instant qui passe ? ² »
 
 💙💚💛💜
 

15 mai 2022

Les 10 mots de la Langue Française 2021-2022

Mon enfant,

T’offrir la sécurité lorsque tu traverses les ravins de la mort ;

T’offrir un toit chaleureux lorsque ta maison n’est plus qu’amas de cendres ;

T’offrir des chaussures confortables lorsque la boue noie tes pieds ;

T’offrir un havre de paix lorsque la terreur du ciel pleut sur tes épaules ;

T’offrir des habits chauds lorsque le froid annihile tes dernières forces ;

T’offrir ce repas chaud lorsque tu meurs de faim…

 

Par-dessus tout, mon enfant,

Il faudrait que la paix règne en ce monde ;

Il faudrait stopper la guerre immonde et meurtrière ;

Il faudrait que le tintamarre* des bombes cesse ;

Il faudrait que la propagande époustouflante* de la désinformation vive ses dernières heures ;

Il faudrait que des médias ne divulgâchent* pas à tort et à travers ;

Il faudrait que les cœurs de pierre se transforment en cœurs de chair ;

Il faudrait que plus jamais les routes soient chemins d’exil et de terreur ;

Il faudrait que les pays riches partagent avec les pays pauvres ;

Il faudrait que la famine soit éradiquée ;

Il faudrait que l’accueil profite à tous nos frères…

 

Mon enfant,

Plus jamais il ne faudra que des innocents meurent ;

Plus jamais il ne faudra que tu deviennes orphelin ;

Plus jamais il ne faudra que tu aies faim, soif ;

Plus jamais il ne faudra que tu aies peur, froid ;

Plus jamais il ne faudra que tu pleures et vives sans espoir…

 

Mon enfant,

Tu dois être aimé ;

Tu dois vivre dignement ainsi que tes parents, ta famille, ton peuple ;

Tu dois pouvoir étudier, vivre libre et heureux, être protégé ;

Tu dois rêver, ne plus avoir peur, froid, faim.

 

En ces temps décalés*, apprécions notre liberté, soyons solidaires, unis dans une confiante espérance.

 

Anaphores -- *Mots de la langue française 2021-2022*

 

" Mots repris en italique "

 

De comédie en clownerie, nourrissons notre esprit

Saperlipopette ! serait-ce l’histoire d’une historiette ?

Adulte, on oublie la comptine pincemi, pincemoi !

Participant à des soirées-théâtre ou chants lyriques,

En bons spectateurs, on apprécie les beaux répertoires !

Rire et farcer avec des femmes savantes ? Traversant la scène,

Lépoustouflant sot... trisse, raille les précieuses ridicules !

Idiot de la famille ? mais non, relisez Flaubert et Sartre !

Pitreries de l’invitée ? On a beau voir, s’interroger,  

On aime l’opéra-comique, l’air vaudevillesque !

Parodie de parolier, Ô quelle poésie ! Le librettiste glose...

Est-ce du Pagnol ? Voyons, c’est du Racine ! Oyez, ébaubis !

Tartuffe lui succède, mol hier, fol hypocrite aujourd’hui !

Tintamarre ! on se marre, kaï, kaï ! nous voici médusés !

Eh, pince-moi ! Pince-sans-rire, le comédien se tait ! Bis, bis !


Trop de réseau tue l’info

Médusés ! le sommes-nous, internautes désabusés ?

Ébaubis par les réseaux de trop d’infos diffusées ?

Décalés, certes, face aux dénigreurs, au point de les refuser !

Usés ? oui ! ne plus les utiliser mais ils sont fort rusés !

Stupéfaits de certaines farces ? Kaï ! moquons-nous des risées !

Époustouflants ces nombreux réchauffés servis télévisés !

Saperlipopette ! stoppons là, allons plutôt visiter les musées.

 

Ces nuisances qui (d)étonnent

Divulgâcher ? Sans vouloir tout gâcher

Imaginez les probabilités que démontre l’actualité :

Vendre avant l’heure une infidélité, triste réalité !

Usurper des données devient de plus en plus une spécialité ;

Lancer des rumeurs, infox, jugements, pourriels, évolue en généralité ;

Gavés d’additifs, nanoparticules, pesticides, sel, sucre, drôle de panaché !

Assister aux nombreuses incivilités sur la route, conscients de la mortalité !

Colporter des complots, de la propagande, inciter à l’hostilité...

Hâbleries en tout genre, réseaux, discours haineux, que de fiel rabâché ;

Exposer ses voisins au tapage nocturne ajoute à l’intranquillité ;

Rappelons ces règles de bienséance, respect, envers tous et s’y attacher !

 

Divulgacher  "en acrostiche"

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