Mon enfant,
T’offrir la sécurité lorsque tu traverses les ravins de la mort ;
T’offrir un toit chaleureux lorsque ta maison n’est plus qu’amas de cendres ;
T’offrir des chaussures confortables lorsque la boue noie tes pieds ;
T’offrir un havre de paix lorsque la terreur du ciel pleut sur tes épaules ;
T’offrir des habits chauds lorsque le froid annihile tes dernières forces ;
T’offrir ce repas chaud lorsque tu meurs de faim…
Par-dessus tout,
mon enfant,
Il faudrait que la paix règne en ce monde ;
Il faudrait stopper la guerre immonde et meurtrière ;
Il faudrait que le tintamarre* des bombes cesse ;
Il faudrait que la propagande époustouflante* de la désinformation vive ses dernières heures ;
Il faudrait que des médias ne divulgâchent* pas à tort et à travers ;
Il faudrait que les cœurs de pierre se transforment en cœurs de chair ;
Il faudrait que plus jamais les routes soient chemins d’exil et de terreur ;
Il faudrait que les pays riches partagent avec les pays pauvres ;
Il faudrait que la famine soit éradiquée ;
Il faudrait que l’accueil profite à tous nos frères…
Mon enfant,
Plus jamais il ne faudra que des innocents meurent ;
Plus jamais il ne faudra que tu deviennes orphelin ;
Plus jamais il ne faudra que tu aies faim, soif ;
Plus jamais il ne faudra que tu aies peur, froid ;
Plus jamais il ne faudra que tu pleures et vives sans espoir…
Mon enfant,
Tu dois être aimé ;
Tu dois vivre dignement ainsi que tes parents, ta famille, ton peuple ;
Tu dois pouvoir étudier, vivre libre et heureux, être protégé ;
Tu dois rêver, ne plus avoir peur, froid, faim.
En ces temps décalés*, apprécions notre liberté, soyons solidaires, unis dans une confiante espérance.
Anaphores -- *Mots de la langue française 2021-2022*
" Mots repris en italique "
De comédie en clownerie, nourrissons notre esprit
Saperlipopette ! serait-ce l’histoire d’une historiette ?
Adulte, on oublie la comptine pincemi, pincemoi !
Participant à des soirées-théâtre ou chants lyriques,
En bons spectateurs, on apprécie les beaux répertoires !
Rire et farcer avec des femmes savantes ? Traversant la scène,
L’époustouflant sot... trisse, raille les précieuses ridicules !
Idiot de la famille ? mais non, relisez Flaubert et Sartre !
Pitreries de l’invitée ? On a beau voir, s’interroger,
On aime l’opéra-comique, l’air vaudevillesque !
Parodie de parolier, Ô quelle poésie ! Le librettiste glose...
Est-ce du Pagnol ? Voyons, c’est du Racine ! Oyez, ébaubis !
Tartuffe lui succède, mol hier, fol hypocrite aujourd’hui !
Tintamarre ! on se marre, kaï, kaï ! nous voici médusés !
Eh, pince-moi ! Pince-sans-rire, le comédien se tait ! Bis, bis !
Trop de réseau tue l’info
Médusés ! le sommes-nous, internautes désabusés ?
Ébaubis par les réseaux de trop d’infos diffusées ?
Décalés, certes, face aux dénigreurs, au point de les refuser !
Usés ? oui ! ne plus les utiliser mais ils sont fort rusés !
Stupéfaits de certaines farces ? Kaï ! moquons-nous des risées !
Époustouflants ces nombreux réchauffés servis télévisés !
Saperlipopette ! stoppons là, allons plutôt visiter les musées.
Ces nuisances qui (d)étonnent
Divulgâcher ? Sans vouloir tout gâcher
Imaginez les probabilités que démontre l’actualité :
Vendre avant l’heure une infidélité, triste réalité !
Usurper des données devient de plus en plus une spécialité ;
Lancer des rumeurs, infox, jugements, pourriels, évolue en généralité ;
Gavés d’additifs, nanoparticules, pesticides, sel, sucre, drôle de panaché !
Assister aux nombreuses incivilités sur la route, conscients de la mortalité !
Colporter des complots, de la propagande, inciter à l’hostilité...
Hâbleries en tout genre, réseaux, discours haineux, que de fiel rabâché ;
Exposer ses voisins au tapage nocturne ajoute à l’intranquillité ;
Rappelons ces règles de bienséance, respect, envers tous et s’y attacher !
Divulgacher "en acrostiche"
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