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8 mai 2023

Nous étions cinquante et plus


Bonheur des « cousinades » dimanche 7 mai, en ce lieu dont le nom a réjoui nos bambins au même nombre que les plus grands, chacun(e) porté par cette belle ambiance des retrouvailles !

Notre grande famille a rendu un hommage particulier à nos défunts parents Jean et Jeanne ainsi qu'à nos ancêtres, sans lesquels rien n'aurait été possible.

Jeanne, Jean et leurs ascendants cultivèrent courageusement la terre, la vigne, usant leurs sabots et leur corps sur des sols tantôt secs, lourds, enneigés, glacés ou frappés par des épidémies, au cœur d'un célèbre village du Beaujolais.

Trois enfants posèrent leurs premiers regards sur les horizons de ce mont connu offrant des panoramas extraordinaires à ses habitants et visiteurs épris des vignobles et de ce territoire rhônalpin, avec un point de vue idyllique à son sommet où trône une chapelle construite au XIXe siècle.

Certains d'entre nous ont "pèleriné" la veille sur ce bel espace pour revoir leur ancienne maison -ou la découvrir pour les plus jeunes-, s’émouvant des sensations toujours vivantes de leur enfance et/ou ressentant les parfums éternels de cet endroit quitté en 1949, tous émerveillés, observant l’azur et la verdeur des vallées pentues resplendissant à l'infini...

Sur les cinq enfants, seuls quatre d’entre nous sont présents aujourd’hui, avec nos enfants, petits-enfants, nombreux neveux et petits-neveux et pour quelques-uns, arrière-petits-enfants ainsi que les nouveau-nés éclairant nos yeux sertis d’étoiles… avec une pensée particulière pour les absents.

Les petits devenus grands dépasseront en taille leurs aînés, racontant avec plaisir les histoires de leur enfance, adolescence, savourant les souvenirs et anecdotes des un(e)s, des autres…

Le soleil percera la nue pluvieuse au cours de l’après-midi et l’allégresse entourera les convives se délectant des mets et jeux… où s’entremêleront les rires jusque fort tard…
 
Ces moments forts resteront gravés dans nos cœurs, nos esprits, dans l’attente des prochaines cousinades.

8 déc. 2022

Hommage au Grand Poète, monsieur Christian Bobin

Le poète-écrivain que nous aimions [que j’aimais] lire est parti, il nous a quittés le 23 novembre 2022.

M. Christian Bobin, ce Grand Monsieur était un « enchanteur » fort talentueux … il enchantait ses lectrices, ses lecteurs ; on ouvrait l’un de ses livres et nos yeux se plongeaient dans l’écrin de chaque mot, représentation du moindre instant, de la moindre brindille, du moindre chant de l’univers, dans l’écoute permanente à tout être, l’auteur s’offrant au miracle permanent du présent.

Dans son écriture, tout était beauté, grâce, don, grandeur… tant l’élégance de « ses écrits » éblouissait, captivait les yeux, le cœur, l’âme… il composait cette toile émouvante de la vie accordée ou reprise. Le poète fusionnait au cœur de la Création, nous associant à la plénitude de ses mots, à la profondeur de sa pensée, puisant humblement l’infinitésimal dans l’humanité de toute chose.

Il nous transportait au cœur de la terre et du Ciel, là, dans les jaillissements de ce Paradis entrevu que Christian Bobin a rejoint ; là, où Sa Belle Étoile brille immuablement au milieu des anges et d’astres sublimés par les fragments poétiques qu’il écrit sûrement encor dans l’Éden des Poètes ; sa prose ciselée continuera longtemps de couler en moi…

J’ouvre -l’un après l'autre- ses livres, redécouvrant l’importance de son œuvre… au risque de redondance, je me relie à "la splendeur du langage", à l'écriture profonde, sublime, solaire, immense, concluant par un seul mot : « GRATITUDE » pour chaque mot, poème, citation, phrase... « à portée de cœur, d’amour, de joie, de lumière, de chagrin, d’espérance » et plus, plus encore…

"En union de pensées avec sa famille".

 Écoutons ce bel « Hommage à Christian Bobin - La plus que vive (extraits) » publié par madame Julie Dratwiak [Le Jardin des Oeuvriers] Lien : 

https://youtu.be/JD6U1sgEvro

15 mai 2022

Lettre à mon Père

 Père,

J’aimerais être cet océan de lumière qui éclairait ton regard ;

J’aimerais être tes mains douces qui enlaçaient les miennes ;

J’aimerais être la bonté innée qui te caractérisait ;

J’aimerais être ta voix calme qui rassurait nos craintes ;

J’aimerais être ce cheval que tu tenais promptement par la bride ;

J’aimerais être cette moto que tu conduisais avec adresse ;

J’aimerais être cette terre, ces légumes, que tu cultivais avec amour ;

J’aimerais être cet amour que tu léguas à maman, à tes enfants, à tous.

 

Père,

J’aimerais avoir ton sourire envers chacun ;

J’aimerais avoir ta patience à toute épreuve ;

J’aimerais avoir tes dons du jardinage, de jouer de l’accordéon.

 

Père,

Tu m’offris le don de l’espérance, celui de la richesse du cœur ;

Tu m’offris le don de l’humilité, celui de la foi, de l’amour ;

Tu m’offris le don de la joie et de la fraternité malgré l’épreuve.

 

Père,

J’aimerais être ce signe céleste que tu m’envoies de là-haut ;

J’aimerais être la médecine de pointe pour te guérir de la maladie ;

J’aimerais être la Vie pour te ramener de la Mort qui t’emporta trop vite.

 

Papa,

J’aimerais être Ce Grand Tout des petits riens que tu offris à tous.

 

Anaphores

19 nov. 2014

LES NOCES DU SILENCE

Hommage aux poilus
 
Le cœur brisé de la mémoire brille
Sur l’étendard de nos réminiscences 
Lorsque revit l’inconcevable !
 
La troupe grimpe irrévocablement,
Un tir poudroie ardemment la colline
Tandis qu’un éclair supplicie.
 
Le drap neigeux de la terre s’empourpre
Éclaboussé par des odeurs de souffre ;
L’Enfer étreint le front sanglant.
 
L’esprit défaille où règne le combat,
Adieu ! La boue a revêtu les corps !
L’heure funeste implore l’ombre.
 
Mystérieuse, une lumière tisse
Un éclat d’or sur les tombeaux glacés ;
Les clochetons sonnent le glas.
 
L’âme s’émeut des noces du silence
De nos martyrs morts pour la liberté !
Un seul mot les nimbe : « L’amour. »

16 juin 2013

PYRAMIDE !

 Ô Pyramide, es-tu celle que nous croyons ?
L’illusion nous berce et le subliminaire
Se baigne dans nos yeux pétris d’imaginaire
Lorsque le photographe offre l’échantillon
Du talent pur : son œuvre ! Un bonheur qu’il génère.
  
Ô
Subtile
Apparence
Des lignes pures,
Exquise perception
D’une toile de Maître,
Le transitoire panorama
Escorte la suite des saisons
De la matière offerte, ciselée,
Lorsque la Pyramide, unie au ciel,
Accueille l’invité scrutant l’infinitude
Tandis qu’une lumière insuffle son visage,
Que dans les yeux sertis de la voûte, baigne
L’éloge de la photographie édifiée aux lisérés
Du temps que Yannig Hedel pénètre et dévoile.
 
Hommage au photographe lyonnais Yannig Hedel et Patricia son épouse.
 

CONTEMPLATION DE "LABORE SOLIS"

Hommage au photographe lyonnais Yannig HEDEL

Admirez les photographies
Sur fond noir et blanc,
Ô clair-obscur ! Tu magnifies
Un cliché troublant. 

Poudroie au cœur d’une embrassade
Un rai virginal,
Nos yeux captent sur la façade
L’art subliminal ! 

Tandis que souffre le silence
D’un vaste soupir,
L’être s’éprend de somnolence
Sans se dessaisir. 

Le zénith, d’un fier pas de danse
Se lie au couchant,
Le spectateur, en confidence
Le trouve touchant. 

Pendant que les nuages tremblent
Fuyant leur prison,
Ombre et lumière se rassemblent
Baignant l’horizon.

26 déc. 2012

MUSICALE POÉSIE

Hommage au poète feu Bernard Siméone.


Derrière l’écran du Silence
Une Voix… célèbre avec ardeur
Sa Joie de chanter l’Inexprimable
Que ma raison brûlante
Veille au Mausolée.

Ne pleure pas, petite voix !

Les Soupirs du Piano frissonnent
Des Souffrances retenues
Que Ta Lumière suspend !
Lorsque Tes bras m’étreignent,
Tu me transportes vers l’au-delà.

Ne pleure pas, petite voix !

Tu saisis ma Tristesse
Accordée au Pupitre de la Félicité !
Quel Bercement heureux soulève ton Âme ?
La Colombe roucoule…
Ta Main aimée ouvre la Porte des Souvenirs.

Ne pleure pas, petite voix !

Le Bonheur fuit dans l’ombre démesurée ;
Je relis, rêveur(se), tes Lettres couronnant
Le Chemin de la Révélation,
Larmes sacrées qui dansent
Au Crépuscule du Grand Passage.

Ne pleure pas, petite voix !

Ma pensée enlace le Chagrin ;
Est-ce Ta Voix qui surgit de la Source
Dans laquelle je me noie ?
Voici que l’Azur bleu d’encre
Gicle du Firmament !

Ne pleure pas, petite voix !

La Nuit s’efface, elle m’offre Ton Visage,
Ton Sourire m'inspire et des notes exquises
Tremblent sur le Clavier de la Réviviscence !
La pluie coule derrière les vitraux.

Ne pleurons plus, petite voix !

L'oiseau s'envole, je reste Seul(e) ...
J'entends battre Ton cœur au fond du mien !
L'Infini se grave en nous.

10 décembre 2012

Suite au magnifique récital de poésie-musique organisé par "l'Association des amis de Bernard Siméone", en hommage au poète.


22 oct. 2012

DUO-LYRE, L’AMOUR COULE À FLOTS

Ô DUO-LYRE, L’AMOUR COULE À FLOTS !

Étreindre l’astre chaud du verbe de la joie
Lorsque le vent du sud palpite sur ma peau 
Et que ton corps sublime instruit ma rêverie.

L’onde diamantée attire nos regards
Et l’on contemple heureux l’immensité d’azur,
Un murmure se love au creux des coquillages.

Mon âme s’abandonne et tu ris de mes mots,
Entends-tu le soupir des vagues sur la grève ?
Une brume salée auréole nos bouches. 

Un flamboyant désir nous brûle de ses ailes
Le bonheur nous submerge sur des sables d’extase,
L’écume de l’instant m’enivre de plaisir.

La barque des jours flotte étalant ses lumières
Sur des lits de splendeur jusqu’au bout de la nuit,
La muse épanouie en boira le calice.

Ô DUO-LYRE, L’AMOUR COULE À FLOTS !

Marie-France MORIAUX – 14 octobre 2012

[Hommage à Dorys et Vincent – DuoLyre.]
 
 

23 sept. 2011

LE BRÉDA

L’aurore. La rosée évanescente du matin. Des lueurs sur le sentier. Les cailloux de l’instant se perpétuent dans le regard. Des odeurs d’enfance remontent de la terre ; un berger auprès du troupeau. Le silence dans la forêt aux senteurs d’humus. La plénitude, intacte. Des éclats de bonheur où poigne un chant d’oiseaux. La lumière du soleil lustre les arbres. Une promenade au seuil d’un nouveau monde…

LE BRÉDA

Les roulis du torrent à l’approche des rochers. La température qui fraîchit. L’ampleur de l’eau dévalant l’amplitude des cascades... Mes pas crissant sur le chemin. Le Bout du Monde au bord de mon cristallin…

L’arrivée au pont et le passage sur le vide. L’impétuosité des flots. Un amoncellement de gravats gravés au cœur de la montagne ; le sentier parsemé de pierres de lauze…

La grotte ; le trou noir. Des arbres déracinés. L’altération des marches d’escalier. Le lit mielleux et froid du Bréda. L’exacerbante solitude qui creuse un creux et vous attire vers l’inaccessible volupté.

Un escarpement et c’est l’abandon du lieu qui vous étreint. Un frôlement, vous tressaillez. Votre cœur bat plus vite. Vous êtes au Bout du Monde.

Vous ne pourrez aller plus loin. L’enceinte vous l’interdit ; elle vous sépare d’un effondrement rocheux. Là-dessous, dort l’ancienne mine désaffectée. Irrémédiablement murée.

L’onde encercle le garde-corps d’une barrière qui pend ; désarticulée. Union entre l’eau et le métal. La mort ; définitive.

Lointain hululement. L’homme a glissé dans sa rêverie. Avant, il venait souvent ici, pour pêcher. Aucune clôture n’existait alors. Il escaladait la roche ; le pur délice. Rien n’aurait pu l’arrêter de sa quête vers l'insaisissable muraille. Il aimait à se ressourcer ; en solitaire.

Coule, coule, torrent… l’homme a fermé les yeux. Des larmes coulent sur sa joue. Il se revoit traverser les sentiers, les ponts, les dévers pierreux. Sous ses pieds, les plaques du pont ont bougé. Il change de côté. La rambarde est instable. Il trébuche…

Pleure, pleure, torrent… le bonheur s’est enfui. L’homme fixe intensément les ultimes lueurs du soir tombant.

Les grillons se sont tus. Nuit. L’éternité. Un jour, l’on ne sait pourquoi, l’âme endigue la mémoire, en l’intime de soi. Trésor du dernier envol ? Le grand départ ? Qui sait ?

Sanglote, sanglote, torrent… où serai-je ? où seras-tu ? où serons-nous ... demain ?

Pour Jean-Jacques Bloch,

(Extrait du recueil « Regards de Vie » - 2006). 

En hommage à feu notre ami le Grand Poète,
Jean-Jacques BLOCH, créateur entre autres,
De la forme de poésie classique "Le Nombre d'Or"
Ainsi que de la prestigieuse revue
"Mélusine" à la portée de tous.

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