3 juil. 2014

ET PATATI ET PATATA


À mes ami(e)s du Salon des Poètes de Lyon

Répondant à votre invitation, je trouve un sens à ma folie. Je me garderai bien de faire des étincelles ou de vous couper la chique. Toutefois, je m’ébaudis de ces formules inusitées, citant notamment le livre de l’académicien Bernard Pivot : "100 expressions à sauver"… dans lequel j’ai puisé quelques "finesses".

Fuyant les tartarinades, je porte tout d’abord un toaste à nos hôtes charmants. Ensuite, pour tout vous dire, il y a peu, j’ai changé de crèmerie et pris la clef des champs. Munie de ma boussole, j’ai battu la campagne pour battre mes choux, roulant à toute bringue -aujourd’hui- pour venir déguster les vôtres.

Sous l’ombre d’un bolivar, je me suis amusée avec la Muse -mais, rien de nouveau sous le soleil-, j’ai fui le travail de bénédictin. Armée d’un calepin et suspendue au fil d’Ariane, j’ai bu du petit lait ! En deux coups de cuillère à pot, je taillais la bavette [avec les ânes]. Trêve de balivernes, je me suis mise dans de beaux draps, n’y allant pas avec le dos de la cuillère. Je n’ai pas crié au loup bien qu’un renard me zieute d’un œil glauque mais il s’est fait la malle.

Quant à moi, m’en souciant comme d’une guigne et le chapeau en bataille, j’ai enfourché mon cheval [justement... de bataille] : "vous écrire !" Advienne que pourra. Sans tremper dedans, par ici la bonne soupe ! Me voici près de vous, à naviguer de conserve. Je montre patte blanche. Je vois opiner la bobine de quelque gros bonnet sapé comme un milord. Je prends sous le mien que nous soyons blanc bonnet et bonnet blanc.

Bambocheurs, n’ayez point les grelots ! Ah ! C’est un peu fort de café ? C’est égal ! Ne cherchez pas des crosses ! Sans se monter le bourrichon, ne me chantez pas pouilles. Avant le coup de l’étrier, pas de coup dans l’aile ni de coup fourré.

D’ailleurs, toute bonne chose a une fin ! Avant que cela ne parte en eau de boudin, je remise le tout au placard, cesse de lantiponner... et, dussè-je banquer -rubis sur l’ongle- pour ce banquet, je ne ramènerai plus ma fraise, j’ai un bœuf sur la langue. Les carottes sont-elles cuites ? À la bonne heure ! Point à la ligne.


Carabistouille(ment) vôtre. Marie-France Moriaux.
 
Sortie annuelle du Salon (juin 2014)


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