Elle : Vous habitez près d’ici ? lui avais-je demandé… Je le croisais chaque jour il avait suffi d’un rien Pour suivre le photographe dont je m'étais entichée.
L’instant contraint où l’homme a posé l’appareil ; Sur les draps froissés de l’instant la femme en robe rouge attend ; Le doux répit : La créativité s’invente.
Certains de vous pourraient penser : L’humilité ? Ces mains ! Souveraines pour elle ? Elle a sa place à le servir dans un partage d’aventure ! Déconcertés ?
Leurs deux enfants sont au collège tandis qu’eux se laissent porter par l’infini du quotidien ; L’amour chaleureux de la femme Pour élargir l’œuvre de l’homme. |
Ils
vivent, vivront tant de choses
ces bienheureux ! L’album des souvenirs s’emplit des facettes de l’objectif ! L’inexplicable complicité qui les unit.
Ces mains douces qui la capturent cette empathie qu’elle a pour lui ; Son homme adore les défis elle voyage à ses côtés dans l’art de la photographie. Lui : Ô chère muse J’immortalise ta beauté ! Je te découvre, t’ensoleille de mes baisers, de mille vues dans cette chambre où nous nous sommes tant aimés.
Elle est partie au bout du ciel ! Mes larmes coulent... « d’importance dans ce monde si dur, compréhensible où nous vivions depuis quelque temps. »
Mon cœur brisé. |
27 nov. 2023
179e Devoir de Lakevio du Goût lundi 27 novembre 2023
Proposition : Devoir de Lakevio du goût
M. le goût des autres indique pour cette semaine : " Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper. Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir… Lui aussi a peint des portes beaucoup de portes, d’escaliers et de gens qui attendent ou regrettent. Mais vous ? Raconteriez-vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » ? Cela commencerait par : « Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. » Et qui finirait par : « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. » Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne. "
La force d'aimer
Merci à vous qui passez ! Merci pour votre commentaire.
... et si vous aviez le temps d'écouter cette chanson d’Ed Sheeran : version française par Sara'h Cover, clic sur : Photograph
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c'est un texte original ; en tous cas pas attendu sur ce genre d'image. Là est ta performance ! J'aime bien Avec le sourire
RépondreSupprimerCoucou Lilou, je souris car où nous emmène une photo volontairement choisie pour faire réagir et surtout écrire sur un monde de plus en plus fou... ce type de relations a toujours existé, des hommes ne seraient pas là où ils sont sans leur épouse... souvent bien mal récompensée dans [sa] prison dorée... j'ai préféré mettre l'accent sur l'exception où chacun a trouvé sa [bonne] ...place. Belle journée.
Supprimerje ne suis pas expert en matière de relations entre les hommes et les femmes mais, à moins que je n'aie mal lu, tu risques bien de soulever des ires féministes avec certains de tes vers...
RépondreSupprimerC'était le but, cher M. le goût des autres... toujours aller à contresens de la réalité [vérité ou pas], gratter le vernis en surface ou pas... faire ressortir le meilleur ou le pire... l'homme n'est le possesseur de rien malgré le pouvoir, la réussite, la grandeur... nous sommes juste ici pour "prendre soin" ... n'étant que de passage ! Belle journée à toi [en méditant longuement ou pas]. Bises amicales, à lundi prochain.
SupprimerJe te reconnais bien dans ces textes pleins de poésie ! Tu trempes ta plume dans de l'encre rose (ou mieux : irisée) pour ne voir ici que le "beau" alors que la plupart d'entre nous n'y ont vu que le sordide... Bravo à toi chère Emma !
RépondreSupprimerCoucou chère Gwen, je te remercie de ta visite et de ton gentil commentaire... quant au BEAU, il fleurit toujours là où on l'attend le moins. Des bisous chaleureux de ce mardi glacial chez nous.
SupprimerLes mots dansent sous ta plume. Je n'y vois pas sujet à polémique, sans doute me suis-je laissé bercer (berner ?)
RépondreSupprimerpar la douceur de l'objectif ...
En tout cas, chouette texte.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonsoir chère Célestine, merci beaucoup de ta visite et de ton gentil commentaire. J'ai bien ri en te lisant hier, quelle magnifique pièce de théâtre dont tu as su savamment faire ressortir "une toile" de jolis mots en un dialogue épatant. D'amicales pensées fleuries et des bouquets de bisous.
Supprimerquoi? elle est morte? ou alors j'ai mal compris ;-)
RépondreSupprimerCoucou Adrienne, et oui tu as bien lu ... le photographe a perdu sa muse ... "Sans toi, je ne suis rien du tout", dirait-il, comme dans la chanson... Belle fin de journée. Bisous.
SupprimerJ'aime beaucoup...ce double texte, cette "double" vue ;-)
RépondreSupprimerMoi, j'ai vu une pause amoureuse...dans le quotidien
entre un photographe et sa muse...
Rien de choquant...
J'ai même pensé à "Sur la route de Madison"
(j'adore ce film)
Je me doute de qui tu es, chère anonyme ! Toi aussi, tu aimes "Sur la route de Madison" ... très belle histoire d'amour entre deux êtres ... les apparences ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être ! Des bisous et grand merci de ta visite.
SupprimerCoucou Emma
RépondreSupprimerMoi, dans ce tableau je vois : une femme qui cherche un amoureux qui lui donnerait de l'espoirs, des nouveautés, des aventures, de la chaleur humaine... Mais lui, cherche la simplicité, le confort, le train train quotidien... Alors se posent les questions : Pourquoi rester ensemble ? Quel avenir avons nous ? Séparons nous ?
Merci Emma pour cette belle plume que tu as. Merci pour le partage. Et Merci d'être passer chez moi.
Bonne journée, bisous
J'ai oublié de signer lol
SupprimerSoleilvie
Coucou chère amie de SOLEILVIE ! Au cœur d'un tableau, j'essaie toujours de voir cette lueur d'espérance et de joie enlaçant les êtres, dont cette femme lumineuse, posant dans une scène du quotidien... par forcément dans une posture de résignation que l'on pourrait voir au premier abord ; juste imaginer ce monde-là, où deux êtres ont trouvé chacun leur place. Belle fin de journée à toi. À très bientôt sur ton blog.
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