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28.7.19

Décines, Contemplation au bord du Grand Large, "La Noble Dame du classique"



M’éprendre de ces vers chatoyant sous ma plume
Et fondre en cette forme auprès d’alexandrins ;
La prosodie envoûte, esprits salamandrins
Quand le mètre ajusté se berce du volume. 

Des lyres de l’aède où sied l’enflammement
La création chante à fleur de l’embrassade ;
Strophes, rimes, la norme instille une façade
Dont le charme féconde un noble sentiment.

L’auteur paradoxal peut fuir la rhétorique
Même briser l’usage avec modernité ;
L’écriture parcourt la douce humanité
Lorsque l’être pensif couronne l’onirique. 

Le rythme se distingue assumant ses longueurs
Voyez dans cet essai, substrat d’extravagance ;
Son essor se prolonge au cœur de l’élégance
Car l’aisance des mots triomphe des langueurs.

LE VERNEIL ! Luminances !

Muse ! Ombre silencieuse, atteins l’ascèse, l’esprit de la source jaillissante, à l’unisson du repos. Préfiguration ! Vêts le havre magnifié de ta parole tranquille.

Impermanence ! Le verbe éclabousse l’étroitesse insaisissable des mots ; tu déposes le superflu. L’encrier de l’âme est vide où se féconde un silence, au creux de l’intimité.

Rayonnement ! L’opuscule éclaire ma vision ; l’impénitence s’éloigne à l’orbe d’un oratoire. Le visage majestueux d’un flamboyant messager m’implore en filigrane.

Angélus d’amour divin ! Flammerole, ta présence illumine l’envolée et balbutie un poème. À fleur du crayon de bois, sur l’alphabet de ton nom, se mire ma solitude.

Coudre au fil de l’espérance une corde symphonique, quand l’éternelle cithare abreuve de sa musique un feu d’exaltation. Inexprimable sonate, instruis-moi de ta splendeur !

Luminance matinale ! À tes attraits, je m’inspire des prémices du jour ; l’inconnu me guide dans un clair-obscur étrange. Au-delà de la montagne, un torrent d’amour s’éperd.

Enluminure fleurie ! Écrin de l’âme troublée ! Un oiseau-lyre irradie ! Ma lèvre s’effeuille dans un chuchotement. De mon âme, une prière s’envole vers toi !

Décines, Contemplation Crépusculaire "Immutabilité"


Sur l’étoffe du temps, les jours, les nuits subissent
Les périls de l’esprit balayant nos clartés ;
Dans cette ombre taiseuse où le vide paresse
La douce omniprésence illumine le soir.

Partage musical, des éclats s’éparpillent
Lorsque l’amour divin dessille ton regard ;
Par quelle analogie instruire encor la flamme ?
Le cloître qui s’entrouvre aiguillonne tes doigts.

Le bonheur te surprend, symbolisant la grâce
De la splendeur constante aux franges de l’espoir ;
Le crayon  pleure, craque, à fleur de l’indicible
Des mots balbutiés jaillis de leur prison.

Une heureuse écriture accompagne la tienne
Tandis qu’un feu sacré te brûle de sa main ;
Le recueil, ce fruit mûr, t’invite à l’ascétisme
Et l’immuable guide orne ce dénouement.

Douceur Dominicale dans les Berceaux de la Joie, en Hommage aux Jardinières des Jolis Mots et Tubes-Créations

Comment rendre témoign age à l’aminaute nous offrant les im ages d’un personn age , un vis age , un pays age , un thème, des mots… octroya...