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23.9.12

PROMENADE FLORALE À DÉCINES

  L’or des hélianthes 


Sous la plume des doigts, le cœur tresse un jardin
Où scintillent les feux de fleurs inoubliables ;
Les bâtisseurs de rêve invitent, serviables,
L’un, l’autre, à partager… leur talent citadin. 

Les grands soleils songeurs composent l’éventaire
De fiers minois blondins que la grâce revêt ;
Leur front doré s’incline, embellissant la terre
Dont les prés d’herbe tendre enivrent leur duvet. 

Le soir se réjouit des lueurs radieuses
Qu’une eau vive éclabousse au sein du firmament ;
Ô réceptacles d’or, suivez le mouvement !
Frissonnent vos fleurons, brises mélodieuses.  

Marie-France Moriaux – 19 septembre 2012.
 










 

 





Pourquoi s’arrêter là ? Nos pas légers s’envolent !
 

 
 
 
 
 
 
 
Découvrez la beauté des squares décinois,
Des merveilles, ronds-points, sans cesse imaginés !
 
 
 
 



L’âme s’émeut ! Mille SOLEILS
Brillent dans un croissant de lune ! 

GRATITUDE – (SONNET)


La douceur de ce jour s’empreint de l’innocence
D’un enfant qui va naître avec précocité ;
Ce lien se rattache au bonheur suscité...
Il comble notre amour de sa magnificence.

Une aube radieuse éclaire ta naissance
Que ma voix chantera dans toute la cité ;
Chacun de nous s’émeut du prénom récité
Cher petit-fils Léo, voici la connaissance.

Ton visage fulgure, étrange émotion
La tendresse grandit telle dévotion…
Nos baisers sur ta main tremblent de gratitude.

Dans nos regards, l’azur dévoile ta splendeur
Ton sourire adorable avive ta candeur
Amis, parents, le ciel offre la plénitude !
 
 

Sonnet : poème à forme fixe, constitué de deux quatrains et de deux tercets, en alexandrins (6/6 pieds) soit 168 syllabes pour 14 vers, comportant 5 rimes différentes, suivant le schéma :
 
A.B.B.A. – A.B.B.A. – C.C.D. – E.D.E. (ou E.E.D.).
 
Prosodie respectée ainsi que les élisions aux césures. Pas d’écho entre les césures et les rimes. Pas de mot répété (à l’exception des articles). Deux « et » maximum. Consonnes d’appui. Pas d’enjambement ou rejet entre chaque strophe terminée par une ponctuation. Une inversion acceptée. Di-é-rèses effectuées. La chute exprime une pensée délicate.

 
Autre(s) sonnet(s) :
 

              CHÈRE ENFANT

Le mur dessine un songe où vibre la veilleuse
Ton visage frissonne à l’abri du sommeil ;
Sur ton front, je dépose un doux baiser vermeil
Ma main câline flatte une boucle soyeuse.

Tes cris fusent en force, éclats de la rieuse,
Un ange me fulgure aux faveurs de l’éveil ;
Dans l’azur qui m’étreint, pétille le soleil,
Tes yeux sont l’infini, source mystérieuse.

L’aurore jusqu’au soir tresse un tableau charmant ;
Peut-on peindre l’amour, notre éblouissement ?
L’heure égrappe son règne où dansent les nuées.

Enfant de la lumière, accueille nos regards
Tes prunelles saphir bleuissent, enjouées…
Les grâces du bonheur insufflent mille égards.
 
 
               LIVRE SACRÉ 

Un flamboiement rieur couronne la fenêtre
Tel un Zéphyr d’Amour qui traverse le soir ;
Les rayons du soleil recouvrent l’ostensoir
Qu’une frise d’or pur diapre de bien-être. 

Un souvenir t’enlace et la foi te pénètre
Tandis qu’un doux arôme effleure l’encensoir !
Le corps mystérieux tremble sur l’aspersoir,
La douceur de l’effluve est propice au renaître. 

L’écharpe de la nuit égrène le jasmin,
La myrrhe, le santal, trônent sur le chemin,
Le feu sacré d’une ombre orne ta rêverie. 

Ouvriras-tu l’Écrin serti d’argent, d’émaux ?
Tu saisis l’Unité de cette heure fleurie
Quand la Sainte Écriture accompagne ces mots.
              

                        PROMESSE               

Devant l’inestimable, accueillons sa naissance
Lorsque l’Enfant divin naît dans l’humilité ;
Du Père, Il a reçu la Prodigalité...
Comme un trésor qui s’offre avec réjouissance. 

Alors que l’Évangile en donne connaissance
L’âme vibre d’amour pour Sa grande Bonté ;
Il ne nous juge pas dans notre humanité...
L’Esprit revêt nos yeux d’un ciel de quintessence. 

L’eau me brûle, j’ai soif et goûte les frissons
De l’indicible Source au creuset des buissons,
Je peins l’or, l’indigo, des encres d’aquarelle. 

Le Christ couronne l’œuvre, un bijou pictural
Que Sa clarté bénit d’une ombre intemporelle,
La croix baigne mon cœur d’un parfum sépulcral. 
         

    DOUCEUR SÉPULCRALE 

La veine qui palpite aspire le calmant...
Sur les draps, se repose une femme pâlotte ;
Le désarroi l’étreint, quelque bruine flotte,
Elle accepte l’épreuve et se bat dignement.
 

Son regard voilé d’eau franchit le firmament
Qu’une Étoile transperce, en la voûte falote ;
Le mal pourfend son corps, l’écrase, elle grelotte,
L’Ange froid se rapproche, Ô quel déchirement !

La fosse que l’on scelle offre la quiétude
Les fleuris du soleil baignent l’infinitude
Nous t’implorons Mon Dieu quand fuit le dernier soir.

Un parfum sur la tombe exhorte les ténèbres
L’azur de tes yeux luit lorsque je viens m’asseoir
La douceur de ton âme ourle ces fleurs funèbres.

  Marie-France Moriaux


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