Muse !
Ombre silencieuse, atteins l’ascèse, l’esprit de la source jaillissante, à
l’unisson du repos. Préfiguration ! Vêts le havre magnifié de ta parole
tranquille.
Impermanence !
Le verbe éclabousse l’étroitesse insaisissable des mots ; tu déposes le
superflu. L’encrier de l’âme est vide où se féconde un silence, au creux de
l’intimité.
Rayonnement !
L’opuscule éclaire ma vision ; l’impénitence s’éloigne à l’orbe d’un oratoire.
Le visage majestueux d’un flamboyant messager m’implore en filigrane.
Angélus
d’amour divin ! Flammerole, ta présence illumine l’envolée et balbutie un
poème. À fleur du crayon de bois, sur l’alphabet de ton nom, se mire ma
solitude.
Coudre
au fil de l’espérance une corde symphonique, quand l’éternelle cithare abreuve
de sa musique un feu d’exaltation. Inexprimable sonate, instruis-moi de ta
splendeur !
Luminance
matinale ! À tes attraits, je m’inspire des prémices du jour ; l’inconnu
me guide dans un clair-obscur étrange. Au-delà de la montagne, un torrent
d’amour s’éperd.
Enluminure
fleurie ! Écrin de l’âme troublée ! Un oiseau-lyre irradie ! Ma lèvre
s’effeuille dans un chuchotement. De mon âme, une prière s’envole vers toi !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Gratitude pour vos commentaires auxquels je répondrai avec grand plaisir...