28 juil. 2019

LE VERNEIL ! Luminances !

Muse ! Ombre silencieuse, atteins l’ascèse, l’esprit de la source jaillissante, à l’unisson du repos. Préfiguration ! Vêts le havre magnifié de ta parole tranquille.

Impermanence ! Le verbe éclabousse l’étroitesse insaisissable des mots ; tu déposes le superflu. L’encrier de l’âme est vide où se féconde un silence, au creux de l’intimité.

Rayonnement ! L’opuscule éclaire ma vision ; l’impénitence s’éloigne à l’orbe d’un oratoire. Le visage majestueux d’un flamboyant messager m’implore en filigrane.

Angélus d’amour divin ! Flammerole, ta présence illumine l’envolée et balbutie un poème. À fleur du crayon de bois, sur l’alphabet de ton nom, se mire ma solitude.

Coudre au fil de l’espérance une corde symphonique, quand l’éternelle cithare abreuve de sa musique un feu d’exaltation. Inexprimable sonate, instruis-moi de ta splendeur !

Luminance matinale ! À tes attraits, je m’inspire des prémices du jour ; l’inconnu me guide dans un clair-obscur étrange. Au-delà de la montagne, un torrent d’amour s’éperd.

Enluminure fleurie ! Écrin de l’âme troublée ! Un oiseau-lyre irradie ! Ma lèvre s’effeuille dans un chuchotement. De mon âme, une prière s’envole vers toi !

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