Tu contemples l’horizon morose,
Le vent se renforce, vigoureux,
Les éléments se déchaînent,
Unissons-nous à l’éther.
La forêt hissée vers la voûte
Noircit au fil des minutes,
Des éclairs fendent le ciel
Grondements du tonnerre.
Les oiseaux se sont tus
Le chien semble inquiet,
Des bruissements s’agitent,
La pluie advient.
L'on prépare du bois
Pour une flambée,
Grésillements,
Vif enflammement !
Les rafales
Gagnent en puissance,
Claquements d’eau folle
Sur la terre, les maisons.
Les cimes disparaissent sous un rideau blanc
Enveloppant les bois et la nue invisible
Sous l’avant-toit balayé par le vent
L'intensité redouble.
Tressaillant sous l’orage
Ton corps constellé
De myriades froides
Se relie à lui.
Pieds mouillés !
Me noierai-je
En ta fécondité
Firmament ?
Joyeuse, face aux flots
J’accueille, comblée
la frénésie
Des pluies d'été.
M’insuffler de l’offrande
Car cette multitude
Abreuve la nature !
La Création m’éblouit !
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