GLORIA
Si vous saviez combien est savoureux
Son abri sûr, humble sa majesté !
Nos pas pesants, Il porte, vigoureux,
L’harmonie œuvre en sa divinité ...
Le séraphin nous montre l’unité !
Trésor vital : l’espérance, l’on prie
Le corps courbé forge l’âme amoindrie
A ton appel, lorsque gronde l’orage,
Je me relève et vers toi je m’écrie :
Ô Créateur ! Gloire à ton bel ouvrage !
Au point du jour, parade un ciel pleureux
La brume blanche où fuit l’obscurité,
Un voile noir soumet le sol ocreux
L’afflux d’eau vive a son utilité ...
L’encens de l’aube est virtualité !
L’or des moissons trône sur la prairie
Ses reflets roux peuplent ma rêverie,
L’odeur des foins coiffe le pâturage
L’âne, d’un trot, sort de la bergerie…
Ô Créateur ! Gloire à ton bel ouvrage !
Gorgé d’orgueil, l’edelweiss vaporeux
Rejoint l’éden des fleurs d’éternité …
La vie insuffle un charme sulfureux
De quel regard, suivre l’humilité ?
Tracer sa route, atteindre l’équité ?
Offrir à tous : force, accueil, confrérie,
L’espoir, soutien, amour sans tromperie …
La main vers l’autre, armons-nous de courage,
L’hymne d’un chant sacre l’allégorie :
Ô Créateur ! Gloire à ton bel ouvrage !
Envoi
Seigneur Jésus ! Mère Vierge Marie !
Votre parole en ma bouche fleurie
D’une louange avive mon suffrage,
Coule ma foi, que je pleure, je rie …
Ô Créateur ! Gloire à ton bel ouvrage !
« Grande Ballade : décasyllabes (4/6) soit :
- trois strophes de 10 vers + envoi de 5 vers,
- sur 4 rimes ; forme : ABABBCCDCD x 3 + CCDCD »
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SYMPHONIE Ô Combien FANTASTIQUE !
Hommage à Hector Berlioz
Dans le silence évocateur
D’une montagne bucolique
Rêvait un grand compositeur ;
Au clair de lune pathétique
Pour Virgile, naîtra, lyrique
Sa divine partition …
La pure poésie épique !
Romantisme, exaltation ?
Génie au souffle créateur
D’un éclat de rire extatique
L’amour lui sied, révélateur ;
Voici l’ouverture mystique
D’un songe, une nuit sabbatique ;
Au temple de la passion …
Souffre l’enfer, l’énigmatique !
Romantisme, exaltation ?
Virtuose, l’orchestrateur,
Dans son andante liturgique
Du Christ, sera l’illustrateur ;
Le Requiem mélancolique …
Pour l’auditoire, une supplique ?
Grandiose Damnation …
Cette ballade dramatique !
Romantisme, exaltation !
Envoi
Ô Prince ailé de la musique !
Dans une ultime vision …
Soupire une harpe magique !
Romantisme, exaltation !
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BALLADE DES ÊTRES CHERS
Mon âme attend pour te saisir
Ô cher Papa le temps me presse !
Tu viens souvent pour me chérir
Céleste joie enchanteresse !
Tu me redis avec sagesse
Que le chemin n’est jamais loin !
Pour tout aimer avec tendresse
Garde mon cœur et prends ma main !
Sœur bien-aimée Ô doux soupir !
J’entends ta voix, est-ce caresse ?
Tendre conseil pour me guérir
Quand le désir devient prouesse ?
Vivre d’amour et sans faiblesse
Sont tes seuls mots en ce matin
Mémoire vive ou droit d’aînesse ?
Garde mon cœur et prends ma main !
Daniel ta vie était plaisir !
Quand défilaient avec adresse
Les kilomètres sans férir !
La route était ta forteresse
Tu conduisais tout en finesse !
Guidé vers un pays lointain
Il t’emporta, grande tristesse !
Garde mon cœur et prends ma main !
Envoi
Seigneur Jésus belle promesse !
Les êtres chers en ce refrain…
Chantent toujours dans l’allégresse
Garde mon cœur et prends ma main !
11 octobre 2003
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