31 déc. 2019

ORAISON : " L’azur de l’Espérance "


L’œil fauve du destin noircit ta feuille blanche
Lorsque l’instant frémit des larmes qu’il déclenche ;
L’âme silencieuse exhorte le salut
Face au gouffre du soir de l’ombre qui t’exclut ;
Malgré le paroxysme où point la solitude
Ton cœur rempli d’amour donne la certitude
Que rien n’est impossible à l’esprit transporté
Par l’invincible feu, de rendre l’équité ;
Élève ta prière et triomphe des craintes
Deviens source d’eau vive au-delà des contraintes ;
Les yeux brillants de joie, entretiens l’oraison
Attendant le retour du maître de maison ;
Berce-toi de l’azur des perles d’espérance
Et savoure l’éclat de cette fulgurance.

Tiens-toi toujours prêt, veille, écoute Ô serviteur !
Tu percevras l’éther d’un signe rédempteur !
Ne t’effarouche pas de la nature humaine
Ni du mal ambiant qui parfois te malmène ;
Pour ces moments trop lourds, que souffle un vent léger
Quand l’épreuve t’accable ou que règne un danger ;
Sur nos chemins, la grâce, œuvre pour l’abondance
De l’intime rencontre avec la Providence ;
Vis donc l’essentiel dans le jaillissement
De cette vie offerte, à fleur d’abaissement ;
L’instant présent rayonne, il reste l’apanage
De ce puissant credo portant ce témoignage :
Aime, crois, remercie, accorde le pardon
Exulte d’allégresse en accueillant ce don !

29 juil. 2019

Décines, Contemplation au bord du Grand Large, "La Noble Dame du classique"



M’éprendre de ces vers chatoyant sous ma plume
Et fondre en cette forme auprès d’alexandrins ;
La prosodie envoûte, esprits salamandrins
Quand le mètre ajusté se berce du volume. 

Des lyres de l’aède où sied l’enflammement
La création chante à fleur de l’embrassade ;
Strophes, rimes, la norme instille une façade
Dont le charme féconde un noble sentiment.

L’auteur paradoxal peut fuir la rhétorique
Même briser l’usage avec modernité ;
L’écriture parcourt la douce humanité
Lorsque l’être pensif couronne l’onirique. 

Le rythme se distingue assumant ses longueurs
Voyez dans cet essai, substrat d’extravagance ;
Son essor se prolonge au cœur de l’élégance
Car l’aisance des mots triomphe des langueurs.

28 juil. 2019

LE VERNEIL ! Luminances !

Muse ! Ombre silencieuse, atteins l’ascèse, l’esprit de la source jaillissante, à l’unisson du repos. Préfiguration ! Vêts le havre magnifié de ta parole tranquille.

Impermanence ! Le verbe éclabousse l’étroitesse insaisissable des mots ; tu déposes le superflu. L’encrier de l’âme est vide où se féconde un silence, au creux de l’intimité.

Rayonnement ! L’opuscule éclaire ma vision ; l’impénitence s’éloigne à l’orbe d’un oratoire. Le visage majestueux d’un flamboyant messager m’implore en filigrane.

Angélus d’amour divin ! Flammerole, ta présence illumine l’envolée et balbutie un poème. À fleur du crayon de bois, sur l’alphabet de ton nom, se mire ma solitude.

Coudre au fil de l’espérance une corde symphonique, quand l’éternelle cithare abreuve de sa musique un feu d’exaltation. Inexprimable sonate, instruis-moi de ta splendeur !

Luminance matinale ! À tes attraits, je m’inspire des prémices du jour ; l’inconnu me guide dans un clair-obscur étrange. Au-delà de la montagne, un torrent d’amour s’éperd.

Enluminure fleurie ! Écrin de l’âme troublée ! Un oiseau-lyre irradie ! Ma lèvre s’effeuille dans un chuchotement. De mon âme, une prière s’envole vers toi !

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