L’œil
fauve du destin noircit ta feuille blanche
Lorsque
l’instant frémit des larmes qu’il déclenche ;
L’âme
silencieuse exhorte le salut
Face
au gouffre du soir de l’ombre qui t’exclut ;
Malgré
le paroxysme où point la solitude
Ton
cœur rempli d’amour donne la certitude
Que
rien n’est impossible à l’esprit transporté
Par
l’invincible feu, de rendre l’équité ;
Élève
ta prière et triomphe des craintes
Deviens
source d’eau vive au-delà des contraintes ;
Les
yeux brillants de joie, entretiens l’oraison
Attendant
le retour du maître de maison ;
Berce-toi
de l’azur des perles d’espérance
Et
savoure l’éclat de cette fulgurance.
Tiens-toi
toujours prêt, veille, écoute Ô serviteur !
Tu
percevras l’éther d’un signe rédempteur !
Ne
t’effarouche pas de la nature humaine
Ni
du mal ambiant qui parfois te malmène ;
Pour
ces moments trop lourds, que souffle un vent léger
Quand
l’épreuve t’accable ou que règne un danger ;
Sur
nos chemins, la grâce, œuvre pour l’abondance
De
l’intime rencontre avec la Providence ;
Vis
donc l’essentiel dans le jaillissement
De
cette vie offerte, à fleur d’abaissement ;
L’instant
présent rayonne, il reste l’apanage
De
ce puissant credo portant ce témoignage :
Aime,
crois, remercie, accorde le pardon
Exulte
d’allégresse en accueillant ce don !
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