Proposition de Monsieur : Le goût des autres Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer cette toile de Matteo Massagrande. J’aime ce peintre que j’aime à voir comme « le peintre de l’abandon ». Cette toile évoque-t-elle quelque chose pour vous ? Suscite-t-elle quelque envie de voyage ? Quelque souvenir ? On devrait grâce à vous, en savoir plus lundi…
L’idyllique Éden
Te souviens-tu des jours heureux en Grèce ? Nous en étions tombés amoureux, nos regards plongeaient dans l’infinitude de ces lieux submergés de soleil…
De son côté, la maison s’enlaçait d’une part aux restanques recouvertes d’agapanthes et lavandes, et d’autre part au jardin où s’entremêlaient plusieurs espèces d’arbres, avec des plantes aromatiques et fleurs aux parfums capiteux…
Tu peignais pendant des heures face à l’horizon, t’inspirant de l’inclinaison du soleil transperçant les baies vitrées ceinturant chaque pièce. En soirée, nous passions de la terrasse du haut à celle du bas, émerveillés par l’horizon sublime s’offrant à nos yeux.
On contemplait le ciel, la mer -sans parler- unis au couchant se parant de somptueuses couleurs. Nos bouches enivrées respiraient les haleines salées montant de la méditerranée ; les eaux cristallines qui léchaient nos pieds bondissaient sur les rochers bordant la propriété. Calice d’un bonheur fou, hors du temps.
Je découvre la lumière de la Grèce en visualisant cette toile du peintre vénitien Matteo Massagrande : « Luci della Grecia » et m’abandonne à mes rêveries d’hier… La grâce rayonne-t-elle toujours en ce lieu paradisiaque ?
La grille est ouverte. J’entre dans le jardin ; règnent de hautes herbes. Je descends les escaliers et recule aussitôt. L’eau monte dangereusement, gagnant la partie basse de la demeure, rongée par l’extrême solitude. Les yeux clos… Tu t'es éteint… et moi, je me fane sous les rides du temps...
De son côté, la maison s’enlaçait d’une part aux restanques recouvertes d’agapanthes et lavandes, et d’autre part au jardin où s’entremêlaient plusieurs espèces d’arbres, avec des plantes aromatiques et fleurs aux parfums capiteux…
Tu peignais pendant des heures face à l’horizon, t’inspirant de l’inclinaison du soleil transperçant les baies vitrées ceinturant chaque pièce. En soirée, nous passions de la terrasse du haut à celle du bas, émerveillés par l’horizon sublime s’offrant à nos yeux.
On contemplait le ciel, la mer -sans parler- unis au couchant se parant de somptueuses couleurs. Nos bouches enivrées respiraient les haleines salées montant de la méditerranée ; les eaux cristallines qui léchaient nos pieds bondissaient sur les rochers bordant la propriété. Calice d’un bonheur fou, hors du temps.
Je découvre la lumière de la Grèce en visualisant cette toile du peintre vénitien Matteo Massagrande : « Luci della Grecia » et m’abandonne à mes rêveries d’hier… La grâce rayonne-t-elle toujours en ce lieu paradisiaque ?
La grille est ouverte. J’entre dans le jardin ; règnent de hautes herbes. Je descends les escaliers et recule aussitôt. L’eau monte dangereusement, gagnant la partie basse de la demeure, rongée par l’extrême solitude. Les yeux clos… Tu t'es éteint… et moi, je me fane sous les rides du temps...
L'indicible Crépuscule
Subliminales splendeurs grecques
Idyllique panorama !
Là, d’inexprimables mémoires
tressent l'ondoiement de lumière.
Tu franchis les bonheurs d’hier
et descends l’escalier de pierre ;
Là-haut, plus de volets, fenêtres
À tes pieds, cette houle bleue.
Une toile fige l’instant
Subliminales splendeurs grecques
Idyllique panorama !
Là, d’inexprimables mémoires
tressent l'ondoiement de lumière.
Tu franchis les bonheurs d’hier
et descends l’escalier de pierre ;
Là-haut, plus de volets, fenêtres
À tes pieds, cette houle bleue.
Une toile fige l’instant
Déclin d'un soir et de ses chants
Les couleurs du bonheur s’enfuient
Ici, l’Éden a disparu.
Les couleurs du bonheur s’enfuient
Ici, l’Éden a disparu.