UN SOUFFLE DE FEU SUSPEND
POUR QUELQUES HEURES ENCORE
SA LANGUE VERMEILLE SUR L’HORIZON 2021
BELLE ANNÉE 2022 !
UN SOUFFLE DE FEU SUSPEND
POUR QUELQUES HEURES ENCORE
SA LANGUE VERMEILLE SUR L’HORIZON 2021
BELLE ANNÉE 2022 !
Ô reviviscences de l’âme
exhortant l’imaginaire !
Qu'en votre élan rêveur
renaisse l'homme joyeux,
Ici et maintenant !
Éveil de nuit
Dans le jardin neigeux de la mémoire, les secrets de l’instant se dévoilent sans bruit. La fleur de l’âme dénude la pensée. L’écrit s’envole au gré des réminiscences. La douleur aveugle épouse les mouvements de l’homme.
Que dire des maux physiques, tandis que le mal afflue, influant l’horizon du devenir ? Au cœur des brûlances, les parfums du vécu pénètrent le jaillissement des mots. Lorsque la guérison advient, tout ne serait-il que revivance ?
Un ciel lunaire éclaire les carreaux délavés du temps qui s’efface dans les profondeurs du passé. La toux quitte la caverne des non-dits et ta conscience étreint le papier blanc de la nuit, guidant ta main.
Détache-toi du fardeau qui fendait ton corps et poursuis ta route. Ne crains pas l’engagement. L’école de la vie a forgé tes multiples chemins.
Les réverbères du pouvoir ne te réduisent pas, ils t’inculquent des forces nouvelles. Ta constance restreint l’incertitude. Les flaques de l’émotion se dispersent. La révélation t’apporte la solution.
Dors tranquille dans le havre des bien-portants. Sois le maître de ta destinée. Appartiens-toi dans ta liberté d’être. Le jour qui point souligne ton bonheur d’accueillir joyeusement l’offrande du présent.
Tu contemples l’horizon morose,
Le vent se renforce, vigoureux,
Les éléments se déchaînent,
Unissons-nous à l’éther.
La forêt hissée vers la voûte
Noircit au fil des minutes,
Des éclairs fendent le ciel
Grondements du tonnerre.
Les oiseaux se sont tus
Le chien semble inquiet,
Des bruissements s’agitent,
La pluie advient.
L'on prépare du bois
Pour une flambée,
Grésillements,
Vif enflammement !
Les rafales
Gagnent en puissance,
Claquements d’eau folle
Sur la terre, les maisons.
Les cimes disparaissent sous un rideau blanc
Enveloppant les bois et la nue invisible
Sous l’avant-toit balayé par le vent
L'intensité redouble.
Tressaillant sous l’orage
Ton corps constellé
De myriades froides
Se relie à lui.
Pieds mouillés !
Me noierai-je
En ta fécondité
Firmament ?
Joyeuse, face aux flots
J’accueille, comblée
la frénésie
Des pluies d'été.
M’insuffler de l’offrande
Car cette multitude
Abreuve la nature !
La Création m’éblouit !
La couleur du mois proposée par l'ami Bernie : Novembre : "DORÉ" Soleil lune mer L'étrange union dorée Préciosité Surn...