Les ailes de l’espoir
- En cœur à cœur avec les souffrants -
Luttons contre le sort, ce fiel nous excluant ;
Ensemble, battons-nous lorsque la maladie
Diffuse la souffrance et que sa perfidie
Dicte à chacun sa loi, tel monstre exténuant.
Envers l’affliction, comme le corps s’épuise
Puisons quelque énergie apaisant la douleur,
L’heure s’écoule fade... accueillons la chaleur
L’or pur de Sa présence, afin qu’Il nous instruise.
Instruisons cet amour, les mots de réconfort
Fortifieront l’un, l’autre, octroyant le sourire,
Rire au bord de ta lèvre, une larme chavire
Viril soupir, ta bouche, un baiser qui rend fort.
Fortuit désir, duo, lumière condamnée ?
Négocions le temps sacrant l’éternité,
Téméraires, nos mains se comblent d’unité
Témoignant de la vie où fuit la destinée.
Nébuleuse aile noire entrelaçant l’absent
Sensation de joie apaisant la détresse
Tressaillons, cœur à cœur, sur un lit de tendresse
Dressant l’oreille, à l’aube, en son espoir puissant.
Rimes annexées
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Le sablier de l’existence
Comment cheminer, respectant toute vie ?
Contemplant le ciel, élève ton esprit !
Parais-tu vraiment, doté de clairvoyance ?
L’homme serait-il donc un roseau pensant ? ¹
Subjectivité montrant la métaphore
Que développa, l’auteur Blaise Pascal.
Conférant que l’homme en garde l’avantage,
Quelle différence, ainsi, doit-on chercher ?
Face à l’univers, lequel serait plus faible ?
L’objet naturel, silencieux ou pas ?
Sinon l’être humain, pourvu de conscience ?
Ou bien l’animal, que l’on dit sans raison !
Pouvoir concéder que nous sommes fragiles
Avec des chagrins, des épreuves, douleurs ;
Fuyons l’entre-soi doublé de l’inconstance
Recherchons le vrai, la révélation !
Que la paix du cœur, cette grâce infinie
Nous octroie un temps d’intériorité.
Nous voici guidés vers la pierre angulaire
À choisir l’espoir comme flamme d’amour ;
Malgré l’étroitesse, ouvrons vite la porte
Dès lors, conscients, de notre vanité ;
Détachés des biens, loin de l’égocentrisme
Soyons -tout entier- remplis d’humilité.
Admirant l’oiseau, le papillon, l’abeille,
Louons chaque règne avec sérénité !
Ô Terre, ciel, mer ! forêts, fleurs, fruits, prairies !
Soleil, pluie, orage ! étoiles de la nuit !
Conduisez nos pas, gravez notre mémoire
Dans la joie offerte, universellement !
¹ Pascal : Pensées
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Disparition
Ô Miroirs d'infinis chagrins
N'oublions pas l'amour chantant
Dont chacun saisira l'instant
D’importants choix des maux contraints.
Non-dits,
longs fils roux, fulgurants
Mots sans voix, surfaits, lourds d’oubli,
Sourds d’avoir vu, su, tu, faibli !
Du corps mourant, soupirs vibrants.
Accords soumis au chant final
Futur obscur, tout disparaît !
Parfum fugitif, ton portrait,
Toi, là-haut, glacis virginal.
Lipogramme, sans lettre « e »