31 déc. 2013

INITIATIQUE ÉCHAPPÉE



                À Fernando le poète 

Tu formes le tout s’unissant aux riens,
fier rêveur de l'infini, dans l’offrande
de n’être point publié ni connu ;
Tu restes l’humble créateur
qui reçoit dans les abysses du néant
les multiplicités d’un monde virtuose ;
Disciple de l’instant solitaire,
le flot de l’inachevé devient chair
lorsque s’inscrit ton nom : Personne !
Caboteur de l’invisible splendeur,
J’entends les silences qui t'abritent
Au regard des fixités coutumières ;
Les saphirs du folio conducteur
Gravent leurs confidences
Sur le violon des mots.

 

L'INFINITÉ DE L'AUBE...



 

Étoiles d’or pleurant dans la main ciselée de la grâce
Ces mots gravés sur la douceur d’une page blanche,
Tu goûtes la quintessence de ce jour
Lorsque ton regard pénètre l’infini.
 



 
Sur le marchepied de l’aurore,
L’éblouissant soleil scintille...
Et sous le manteau froid de la brume
Soupire le gel du matin !
 
 

 
Lorsque se dépose la rouille
Sur le mur bleu du ciel délavé...
L’arc-en-ciel des pluies passagères
Illumine le col des façades !
 



 
 

JE DORS DANS LA LUMIÈRE

 


 

L’amour fut le joyau, ce feu d’infinitudes…
Tandis que la jeunesse étourdissait nos cœurs ;
Une réminiscence étreint mes certitudes
Transcendant les éclats de tes rires vainqueurs. 

L’aiguillon de la nuit recueille mes alarmes
Délivrant de l’extase un tourment doucereux ;
L’effluve intemporel éclabousse de larmes
Le sceptre du matin baigné d’ors vaporeux. 

Les soleils frissonnants de l’indicible eau vive
Instillent sur ma chair la tendre floraison ;
Lorsque fuit l’été fauve où l’étoile s’avive
Les flammes d’un regard fleurissent l’horizon. 

Filtrant du clair-obscur, une ombre monotone
Afflige l’aube heureuse avec intensité ;
L’artifice de l’heure affronte un bel automne
Dont les parures d’ocre ont peint l’immensité. 

Que novembre s’embrume au creux du chrysanthème
L’hiver - de son linceul - ravive les beffrois ;
Le front noir de la voûte inscrit deux mots : "Je t’aime"
Et ta présence nimbe à l’instant de grands froids !



23 nov. 2013

MULTIPLICITÉ DES ÊTRES


          Sur la nappe du monde,
L’infinitude sacre
Des neiges immaculées ;
Au centre, s’élève un piédestal :
La Hauteur égale la Puissance
Écrites en Lettres d’Or ! 

À des années lumière,
Se dressent des barrières
Une frontière infranchissable ...
Où fleurissent les épines du cœur ;
La Grandeur de l’infinitésimal accède
Au zénith des citadelles d’orgueil ! 

Sur la croûte angélique de l’Humanité,
Un point, puis deux, puis trois ...
Qui se nourrissent d’espérance ;
Les taches grossissantes de la faim :
Une multitude fraternelle en marche,
L’offre et la demande d’un peu de pain. 

Dans l’unité du partage,
Au-delà des fossés grandissants
L’universalité demeure, insaisissable ;
Terre tourmentée, attention, pollution !
Quel héritage ? L’édifice d’argile qui fond,
Pourrait, d’une lame cruelle, Tout emporter ! 

Ciel ! Que l’Être Suprême veille sur nous !
 
 

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