31 déc. 2013

JE DORS DANS LA LUMIÈRE

 


 

L’amour fut le joyau, ce feu d’infinitudes…
Tandis que la jeunesse étourdissait nos cœurs ;
Une réminiscence étreint mes certitudes
Transcendant les éclats de tes rires vainqueurs. 

L’aiguillon de la nuit recueille mes alarmes
Délivrant de l’extase un tourment doucereux ;
L’effluve intemporel éclabousse de larmes
Le sceptre du matin baigné d’ors vaporeux. 

Les soleils frissonnants de l’indicible eau vive
Instillent sur ma chair la tendre floraison ;
Lorsque fuit l’été fauve où l’étoile s’avive
Les flammes d’un regard fleurissent l’horizon. 

Filtrant du clair-obscur, une ombre monotone
Afflige l’aube heureuse avec intensité ;
L’artifice de l’heure affronte un bel automne
Dont les parures d’ocre ont peint l’immensité. 

Que novembre s’embrume au creux du chrysanthème
L’hiver - de son linceul - ravive les beffrois ;
Le front noir de la voûte inscrit deux mots : "Je t’aime"
Et ta présence nimbe à l’instant de grands froids !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Sincère gratitude pour vos commentaires auxquels je répondrai dès que possible ici, après avoir visité avec joie votre blog s'il est libre d'accès. Remerciant de leur compréhension les ami(e)s publiant journellement, vous lisant avec plaisir, sans déposer systématiquement de commentaires.

Dernière Publication...

Vaporeuses Respirations de notre Terre Nourricière

  Rêverie Automnale Le voile de brume Le parchemin des sols bruns Lignes d’infini. Chocs, les dents de la charrue La perfection des colonnes...

Quelques-uns des articles que vous avez aimés...