L’amour fut le joyau, ce feu d’infinitudes…
Tandis que la jeunesse étourdissait nos cœurs ;
Une réminiscence étreint mes certitudes
Transcendant les éclats de tes rires vainqueurs.
L’aiguillon de la nuit recueille mes alarmes
Délivrant de l’extase un tourment doucereux ;
L’effluve intemporel éclabousse de larmes
Le sceptre du matin baigné d’ors vaporeux.
Les soleils frissonnants de l’indicible eau vive
Instillent sur ma chair la tendre floraison ;
Lorsque fuit l’été fauve où l’étoile s’avive
Les flammes d’un regard fleurissent l’horizon.
Filtrant du clair-obscur, une ombre monotone
Afflige l’aube heureuse avec intensité ;
L’artifice de l’heure affronte un bel automne
Dont les parures d’ocre ont peint l’immensité.
Que novembre s’embrume au creux du chrysanthème
L’hiver - de son linceul - ravive les beffrois ;
Le front noir de la voûte inscrit deux mots : "Je t’aime"
Et ta présence nimbe à l’instant de grands froids !
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