L’aube
inachevée
Et
déjà la symphonie
Des
chants de l’été
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La
ronce fleurie
L’ocre
beauté de l’insecte
Sur
les mûres vertes
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Ta
peau frissonnante
Le
souffle chaud du soleil
Lumineux
matin
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Oh
la sauterelle !
Ses
longues jambes qui grimpent
Sur
le pavé blanc
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Torpeur
dans les prés
Le
tintement des clochettes
Les
ânes gambadent
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Le
scintillement
D’une
toile d’araignée
Une
ombre l’efface
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Une
voix flutée
La
sérénade grandit
Chante,
joyeux merle !
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Un
froissement vif
Sur
le sentier de montagne
Le
serpent traverse
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Les
bottes de foin
La
verdeur du paysage
L’odeur
des moissons
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De
blondes spirales
Dans
le tronc bleuté de l’arbre
Cadran
craquelé
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Sa
robe vermeille
Ô
toute belle à croquer
Framboise
des bois
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Les
pétales fauves
L’or
sculptant les étamines
Des
lis flamboyants
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Les
fleurs sauvageonnes
L’azur
d’une libellule
Dans
les hautes herbes
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Célestes
étoiles
Au
jardin des hélianthes
Un
exquis tableau
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Ses
ailes brillantes
Il
flirte sur l’œillet rose
Le
papillon bleu
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Un
voilier cabote
La
mouvance d’un éclat
Dans
l’eau du bassin
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Nectar
délectable
Ce
doux parfum des lavandes
L’abeille
joyeuse
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Deux
fils, des épingles
Le
miroitement des fleurs
La
fontaine coule
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Cette
multitude
Pour
une reine féconde
Dames
butineuses
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Le
jet diaphane
Un
canot bleu sur le lac
Gerbe
d’arc-en-ciel
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Sur le rideau pourpre
Une chaîne, un diadème
Le papillon noir
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