Les
bergers s’en vont pour la transhumance ;
Ils
passent le col, menant leur troupeau,
Le
chien les escorte, égal au pipeau.
Veillant
les brebis comme des orfèvres
Ils
célèbrent l’aube, un sourire aux lèvres ;
Ils
prennent grand soin du nouvel agneau,
Chaque
homme s’émeut, longeant le coteau.
Un
tétras s’ébat sur les pimprenelles
La
clarté du jour nimbe ses prunelles ;
Lorsque
ciel et terre unissent leur chant
La
voûte s’enflamme aux rais du couchant.
La
brume s’accroît, tombant des alpages,
Un
spectre parcourt l’or des pâturages ;
L’été
se morfond, le bétail est prêt,
Chacun
redescend le cœur guilleret !
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