1 mars 2012
7 févr. 2012
FROIDURE
Froidure
Sur ton visage gourd
Ta gorge racle des charbons ardents.
Coulez, nasaux fumants des cheminées…
Blanchit l’aube, étalant son habit laiteuxGlisseras-tu tes pas sur l’univers transi ?
Ton regard fixe la froidure…
L’hiver soulève sa nappe de cristal
Les oiseaux pépiaient, ils se sont tus.
Sur le veston des jours blêmes…
S’accroche la frêle espéranceAux boutonnières du temps.
ROUGE QUEUE
Rouge Queue
La porte s’est ouverte où chantonnait l’aurore
Tes yeux ont pénétré les premières geléesLa brume éclaboussait le jardin ...
Le vent, de son haleine, insufflait la musique
La froidure pesait sur les arbres transis
Le silence coulait dans un frémissement
L’âme se languissait d’amour ...
Sur la maison, le rouge-gorge s’est posé,
Il picora la mie offerte…
Sur la face des cieux, poignait une blancheur étrange
L’hiver pétrifié glaçait les premiers bourgeonsLes moineaux s’ébattaient d’une vive envolée
La pie a dérobé la nourriture huilée ...
La corneille arriva, place nette à la ronde
De sa victoire, en souffrit le partage.
Ronronnait le chat,
Brisant la solitude,
Brisant la solitude,
Qui domina ? Qui fut le maître ?
Qui profita de cette offrande ?Par quel mystère subsister ?
Fuir la brève existence ?
Ainsi la vie en décida ...
Point de soleil en ce jour blême
Qui d’après vous, en réchappa ?
Il se percha sur la brindille,
Son buste orange m’a séduite…
Obstiné, l’oiseau de retour
Niche, bienheureux, dans la haieLe temps gris l’invite à se taire
Je bénis sa voix solitaire ...
Le revoici sur la mangeoire
Nous cacherait-il un secret ?
Libre, léger, il s’approcha, le rouge-queue a tressailli…
Le duvet rouge de son col scella d’un souffle mon cliché.
1 févr. 2012
PARC DE MIRIBEL
Tanka :
Haïbun :
Le manteau brun des arbres brille, printanier, sous l’onde, la nue énamourée interroge les profondeurs, l’âme pénètre l’intimité du lac, languissent les effluves d’un songe. Sur l’anneau bleu du temps frivole, une main se glisse vers l’inconnu, s’enlace aux langueurs troubles, l’oiseau pépie et rompt l’humide monotonie...
Arbres dénudés,
Dans l’hivernale torpeur
Renaît la verdeur.
Inscription à :
Articles (Atom)
Dernière Publication...
Lundi Soleil 2024 - Le Défi Photographie de Bernie - Novembre
La couleur du mois proposée par l'ami Bernie : Novembre : "DORÉ" Novembre s'étrécit dans les bras de l'hiver. . . ...
Vous avez aimé...
-
Définition de l’ANACROSTICHE : forme et mot inventés par le poète Maurice Alain FLOCH. Néologisme pour désigner un poème acrostiche ayant...
-
...trottinant tel bel escargot suivant les traces de plus rapides que [moi] ... me voici sur la ligne d'arrivée du Projet [52-2024] de l...
-
Éve - Septain Poème de forme libérée « semi classique » créé par Marie-France Moriaux (Décines, Rhône), en août 2010 . Cette forme compor...
-
Portrait d’un cœur aimant I Rencontre La porte s’est ouverte, il m’attendait, rieur La clarté de ses yeux brilla dans ma prunelle, ...
-
"Décines, Meyzieu, Chassieu, Bron" Au carrefour des beautés de la ville, Ô promeneur ! Arrête-toi, séduit ! « Pose tes pas sur les...
-
Promenade à bicyclette de Décines à Lyon Vole, vole aubépine effeuillée au cœur de l’épine, Te berce la racine insufflant...
-
Ce "Phénix" : sonnets qu’Alexandrins Légèreté de l’aube Le givre matinal étend son voile immense Sur la ...
-
Thème de cette 16e semaine chez notre amie en cliquant ici : Ma' "Merci à Ma' pour sa proposition . . . avec ce bonheur...