Proposition de M. le Goût des Autres :
Mais non ! Je ne vous demande pas un devoir sur « Vacances romaines » ! Surtout au moment des vacances de Noël. Néanmoins, si vous aviez quelque chose à dire sur cette toile de Joseph Lorusso, ça me plairait de le savoir lundi. Le mieux de votre récit serait évidemment qu’il finît par « Couple, adieu, je vais voir l’ombre que tu devins. »
L’Éden des souvenirs
Tu m’avais invitée pour une balade motorisée, tu m’avais dit que ce serait une surprise et que cela me plairait. Lorsque j’arrivais, je remarquais tout de suite la couleur de ton scooter assortie à ma chevelure rousse… j’étais infiniment troublée par cette belle après-midi que je célébrerais à tes côtés.
Le cœur en fête, mes bras entourant ton corps svelte, je pose ma tête contre ton dos… yeux clos, bercée par la joie inexprimable de l’évasion…
…Nous voici au Muséum national d’Histoire naturelle, tu me guides au gré d’un parcours captivant, me faisant découvrir les trésors du jardin des plantes !
C’est ainsi que j’entreverrai « l’effloraison de l’amour » dans celle de l’écrin verdoyant de ce lieu remarquable.
Cette promenade romantique nous transporte dans le moindre recoin, bosquet d’ombre, éclat de lumière, le bonheur illumine nos visages et nos regards rêveurs… ta main entrelace la mienne et nous sentons la détente nous envelopper de sa douceur… Perçois les roses odorantes, vois le buste du conteur, le petit bassin, la statue de Vetturie...
— Ô regarde la nymphe, chérie ! Mais toi, tu es ma nymphe enchanteresse, chuchotes-tu à mon oreille…
Au même moment, nous entendons s’élever les accords agréables d’un concert joué au kiosque :
Tu m’avais invitée pour une balade motorisée, tu m’avais dit que ce serait une surprise et que cela me plairait. Lorsque j’arrivais, je remarquais tout de suite la couleur de ton scooter assortie à ma chevelure rousse… j’étais infiniment troublée par cette belle après-midi que je célébrerais à tes côtés.
Le cœur en fête, mes bras entourant ton corps svelte, je pose ma tête contre ton dos… yeux clos, bercée par la joie inexprimable de l’évasion…
…Nous voici au Muséum national d’Histoire naturelle, tu me guides au gré d’un parcours captivant, me faisant découvrir les trésors du jardin des plantes !
C’est ainsi que j’entreverrai « l’effloraison de l’amour » dans celle de l’écrin verdoyant de ce lieu remarquable.
Cette promenade romantique nous transporte dans le moindre recoin, bosquet d’ombre, éclat de lumière, le bonheur illumine nos visages et nos regards rêveurs… ta main entrelace la mienne et nous sentons la détente nous envelopper de sa douceur… Perçois les roses odorantes, vois le buste du conteur, le petit bassin, la statue de Vetturie...
— Ô regarde la nymphe, chérie ! Mais toi, tu es ma nymphe enchanteresse, chuchotes-tu à mon oreille…
Au même moment, nous entendons s’élever les accords agréables d’un concert joué au kiosque :
« Prélude à l’après-midi d’un faune » … nous nous emplissons des effluves délicieux de la flûte, de la harpe, du violon… chaque sonorité caresse voluptueusement nos oreilles, nos sens… nos corps s’éperdent tout entiers dans la grâce du temps présent, unique, mélodieux ; nos lèvres s’entrouvrent, attirées par un fluide magnétique.
Le premier mouvement apportera l’élan du désir, le second la suavité du fol baiser quand tout à coup, quelqu’un crie dans notre dos :
— T’as vu papa, le monsieur il tient fort la dame, tu crois qu’elle va tomber ? Regarde, il lui fait un bisou !
La petite-fille aux cheveux blonds bouclés me contemple de son regard d’azur, elle me questionne, étonnée :
— T’as peint tes cheveux en rouge ?
Je souris et vais lui répondre mais le père gêné, après un mot d’excuse, disparaît rapidement entraînant l’enfant. Le charme peut-il s’effacer, mettant un terme au songe enivrant de l’instant brûlant ? Nous nous esclaffons !
— Ô ma rousse aux cheveux rouges, ne tombe pas surtout, reviens vite dans mes bras, glousses-tu !
Ma larme étreint ta joue rieuse, tu m’embrasses fougueusement, récitant d’un ton langoureux ces vers célèbres :
« La petite, naïve et ne rougissant pas :
Que de mes bras, défaits par de vagues trépas,
Cette proie, à jamais ingrate, se délivre
Sans pitié du sanglot dont j’étais encore ivre. »
… auxquels je réponds :
Le premier mouvement apportera l’élan du désir, le second la suavité du fol baiser quand tout à coup, quelqu’un crie dans notre dos :
— T’as vu papa, le monsieur il tient fort la dame, tu crois qu’elle va tomber ? Regarde, il lui fait un bisou !
La petite-fille aux cheveux blonds bouclés me contemple de son regard d’azur, elle me questionne, étonnée :
— T’as peint tes cheveux en rouge ?
Je souris et vais lui répondre mais le père gêné, après un mot d’excuse, disparaît rapidement entraînant l’enfant. Le charme peut-il s’effacer, mettant un terme au songe enivrant de l’instant brûlant ? Nous nous esclaffons !
— Ô ma rousse aux cheveux rouges, ne tombe pas surtout, reviens vite dans mes bras, glousses-tu !
Ma larme étreint ta joue rieuse, tu m’embrasses fougueusement, récitant d’un ton langoureux ces vers célèbres :
« La petite, naïve et ne rougissant pas :
Que de mes bras, défaits par de vagues trépas,
Cette proie, à jamais ingrate, se délivre
Sans pitié du sanglot dont j’étais encore ivre. »
… auxquels je réponds :
"Couple adieu, je vais voir l’ombre que tu devins."
[Poème : Le Faune de Stéphane Mallarmé].
« Imaginons, imaginez en pleine conscience cette félicité que toutes, tous, avons connu et vivons encore… »
Pour entendre le « Prélude à l’après-midi d’un faune » de Debussy, lien :
je sens que ça va ENORMEMENT plaire à Monsieur le Goût, il y a là-dedans tous ses ingrédients préférés :-)
RépondreSupprimerbravo et bienvenue parmi les fans du devoir du lundi!
Mal arm é !
RépondreSupprimerQuelle trouvaille ! Cependant, je ne t'imagine pas avec les cheveux rouges...
Eh bien ! Toi qui veux t'essayer aux propositions de « Le Goût », c'est une réussite !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ton texte. Tu as su mélanger tous les ingrédients sous-jacents à la consigne.
En particulier placer à bon escient des extraits du poème qui ferait même qu'on arriverait à piger quelque chose à ce que raconte Mallarmé. Et ça c'est un exploit !
;-)
Chers tous, bonsoir, grand merci pour vos gentils commentaires qui me touchent beaucoup, je commence à me familiariser avec les devoirs du lundi ... et suis ravie d'avoir rejoint votre groupe qui a... beaucoup de "goût" !
RépondreSupprimerL'anonyme c'est moi qui ai "oublié" d'ajouter mon nom !
RépondreSupprimerCoucou chère Gwen, je pense que "LA NO NI ME" c'est toi belle amie ... !
SupprimerJ'adore l'anonyme qui dit que c'est elle… mais sans encore se nommer !
SupprimerLa déduction de J–F M est-elle judicieuse ?
heu, IL ou ELLE pourrait-elle(il) se désanonymiser ?
RépondreSupprimerheu, on tombe vite dans l'anonymat si l'on n'y prend garde !
RépondreSupprimerIl se pourrait que l'anonyme soit en effet moi, mais mes neurones ne sont pas au mieux de leur forme en ces temps où la maison est pleine d'êtres chers. Les premiers sont arrivés le 15 décembre et les cinq derniers repartent à Barcelone le 5 janvier. L'école ne commence que le 9 parce que les Rois font leur tournée le 6 en apportant (encore !) des jouets ! J'aurai besoin de quelques semaines pour me remettre en selle efficacement. J'adresse à tous ceux qui me liront mes voeux pour que 2023 leur soit favorable.
RépondreSupprimerBonne année à tous !
Coucou chère Gwen et toute votre famille ! Je t'imagine tout au bonheur de les voir presque tous réunis, à tes côtés ... avec ce bonheur gravé en vous, d'en profiter encore et encore avant leur départ. Mes vœux les plus sincères à tous ! Profitez bien de ces moments de grâce !
RépondreSupprimerTu as laissé un commentaire sur le blog du Goût, mais tu n'as pas publié ton, devoir... N'oublie pas de prévenir le prof que ton texte est à lire sur ton blog : il prendra peu à peu l'habitude d'aller spontanément jusqu'à toi.
RépondreSupprimerJe pense que c'est aujourd'hui l'anniversaire du Goût et non de Lakévio. Elle est à l'origine du Devoir du lundi, mais a préféré passer la main afin de se consacrer entièrement à ses petits-enfants...
Bonne soirée Marie-France
Gwen
Coucou Gwen, je ne connais pas suffisamment le groupe et te remercie de ces informations.
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