À TOI, JE M'ABANDONNE...
Tu m’as donné
la vie, à ton sein allaitée,
Bercée avec amour
ainsi qu’emmaillotée ;
Tu m’enseignas
la foi, l’espoir, la charité
Le feu sacré
de Dieu prônait la vérité ;
La Providence
montre à notre âme la preuve
Que l’esprit
doit s’instruire au sommet de l’épreuve ;
À chaque jour
suffit le bonheur d’être là
Même si tu
n’es plus, puisqu’Il te rappela.
Je languis de
ta voix, fidèle, précieuse,
Puis contemple
l’espace où tu baignes, rieuse ;
Ton visage
apparaît, détournant mes chagrins,
Une clarté m’insuffle
en ses bras souverains ;
Sereine, je te
parle et mes soupirs s’apaisent,
La rumeur du
Printemps rit des mots qui se taisent ;
Par-delà nos
douleurs, cette croix nous unit,
Elle grave nos
fronts que le Seigneur bénit.
Je glisse vers
les eaux d’une source ineffable
Où l’Éternel me
pousse à m’asseoir à sa table ;
Le paisible silence
accueille un flux divin,
La symphonie exhale
et je t’exhorte en vain ;
Dis-moi
pourquoi ce vide ? Es-tu partie, Ô Mère ?
Il me semble
t’entendre excuser l’ombre amère
Qui dans
l’instant, s’efface, en guise d’au revoir...
L’humilité m’apporte,
-intime-, Ton savoir.
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