9 mars 2014

RÊVEUSEMENT...

Noyau infinitésimal, je gravite au centre du Cosmos, la porte s’ouvre, la lumière fuse, des pixels d’or scintillent, je vogue sur un lit d’infinitude. Nébuleuse de l’espace, je renais à chaque instant, -précieuse et mortelle-. Cette immersion dans la voie lactée me transporte en cette Création perceptible et invisible. Bercée par les sons de l’Univers, je remonte la machine du Temps. Astres ! J’entends le battement de vos cœurs, les vrombissements d’un hélicoptère, le bourdonnement des abeilles ! Mon corps frémit de volupté… puis le silence succède au Tout, prolongeant la grâce d’un Monde où je rêvais. Marie-France Moriaux. [La machine à rêver de Lionel Stocard : www.stocard.comMédiathèque de Décines, 15 février 2014].
 

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