9 mars 2014

MAMAN, GARDER TON COEUR...


               ...COMME UN RUBIS

Dans le clair-obscur, tremble une bougie,
Son reflet miroite en accroche-cœur ;
Un souffle vermeil suspend l’élégie
Qui relie au deuil le trépas vainqueur.
 
L’âme qui s’élève enlace les toiles
Où sied le portrait des petits-enfants ;
Ton amour les ceint de perles d’étoiles,
Brillent dans leurs yeux des ors triomphants.
 
La nature-morte invite au silence
Ainsi que ce vase : Ô belles-de-jour !
Maman vous croqua de sa pétulance ;
Ton visage aimé baigne encor le jour.
 
La charmille exhorte une tourterelle
Est-ce toi qui chante, en l’aube, si frêle ?
 
                25 janvier 2014



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