9 décembre 2012
La fleur se love, émue, au creux de
l’épineux
Qu'un pur manteau de neige enveloppe de givre ;
Son âme sage cueille un éclat doucereux
Que le ciel diaphane, à l’instant, lui
délivre.
Dans le jardin désert, l’oiseau se
tait, craintif,
La rose dépouillée offre sa
délivrance ;
La mort lave son front d’un
souvenir captif,
Il pleut sur l'herbe fraîche exultant d’espérance.
Se plaisant ici-bas, l’on subit le
destin
Nul être ne réchappe à cette
servitude ;
La belle qui s’endort sertit le ciel satin,
Sous ses yeux clos, se fond
l’intime infinitude.
Amis, que voyez-vous lorsque le
cœur saisi
Pose un regard d’amour sur la douleur
brûlante ?
La froidure du jour guette l’homme
transi,
Trouverons-nous la grâce en l’aube jaillissante !
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