16 oct. 2010

FRANCHIR LA PORTE




CE PARFUM

Croix !
Regards…
Sur la tombe,
L’eau m’éclabousse
Se mêle à mes pleurs,
Un passant qui s’arrête …
Tremblent des sanglots muets ;
Pieusement, l’astre murmure,
S’entrouvre la secrète blessure
Quelle douleur partage ma prière ?
La tristesse emprisonne le ciel, la terre…
Douce colombe vole au-dessus de la pierre.
Ici, ton âme veille les êtres chers …
L’espoir s’unit au corps spirituel
Grandit la foi face au deuil cruel ;
Soyeux reflets sur ta photo …
L’aura baigne ton visage,
Sourit l’inscription :
Le souvenir reste !
Ô sœur chérie
Ce parfum !
Es-tu …
Là ?


18 septembre 2010

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L’EMPYRÉE

Voici le jour majestueux
Qui te ramène à l’origine,
Tu franchis la porte divine
Dans le silence vertueux.

La terre implore l’immuable
Et prie ainsi l’Éternité,
Douleur de la réalité
Face au départ insurmontable.

Par quel espoir essentiel
Croire en la foi, la providence ?
L’ange chuchote en confidence
Que l’être aimé rejoint le ciel.

(À Jean-Michel, 29 septembre 2010)

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Invoquer notre ami Gustave
Qui baigne dans la paix, l’amour,
Son souffle transperce l’octave
Quand l’oiseau pépie alentour.

 (9 octobre 2010)



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