23 sept. 2023

Le projet du samedi 23 septembre 2023 chez l'amie Ma'

 Projet [52-2023] semaine 38 chez Ma' : Au gré du vent
L'automne arrive, alors tu remontes le temps
où... il n'y a pas si longtemps...
Les herbes s’agitaient
"au gré du vent"
tandis que dodelinaient
les visages des coquelicots
rougissant de plaisir,
Tes yeux contemplaient
les leurs baignés de soleil...
et tu vivais pleinement
l'instant présent…

Merci à vous qui passez par là... 
Vous pouvez visiter les participants au projet sur le lien de notre amie ci-dessus

20 sept. 2023

Le défi du 20 septembre 2023 chez Passiflore

 La photo du 20 septembre chez l'amie : Passiflore
le thème de ce mois : « Graines, fruits, légumes »
--- avec un clin d’œil aux thèmes de "juillet-août"  ---
 
Pour visiter les créations des participants, cliquer sur le lien ci-dessus de notre amie
 Merci à vous qui passez par là...
 

18 sept. 2023

170e et 171e devoir de Lakevio du Goût

 Proposition(s) de M. le goût des autres : devoirs n° 170-171
 
N° 170 : Aujourd’hui, histoire de rester dans « l’air du temps » comme disait Nina Ricci, la température me semble un bon sujet de conversation. J’ai donc repris « Le crabe aux pinces d’or » d’Hergé et en ai tiré cette image pour en faire le sujet du devoir. Canicule donc il y a. Comme vous vous en doutez, Heure-Bleue hésite entre la mort et la fusion. Mais vous ? Comment vivez-vous, comment survivez-vous à ces températures qui donnent une idée des conditions de travail des ouvriers de la sidérurgie. Vous serez lues et lus lundi sans aucun doute, et avec intérêt…

N° 171 : Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose. Et pour cause... Mais vous ? Qu’avez-vous à en dire ? Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ? Vous rappelle-t-elle quelque chose ? À moi oui et je vous dirai quoi lundi. Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…
 

Canicule et confusion
 
    Certes, Nina l’a créé cet « air du temps » … et le bon goût nous offre de conter notre histoire, en-chan-te-ment complet [couplet] : « Te rendre les clés / De mes plus belles nuits… Puisque dans l’air du temps / On n’aime plus vraiment / Puisque c’est l’air du vide… », chanson entonnée par Florent et Cecilia…
    Assurément, le temps me dépasse s’imposant comme une fuite en avant que je ne mesure plus, tempérant sur la canicule qui nous accable tous.
Le « crabe » m’évoquant le crustacé, la nébuleuse, la maladie… je rends plutôt hommage au Grand Maître de la bande dessinée que je lis toujours.

    Je transpire abondamment alors que l’automne approche. Insupportable. La ville sue aussi, saturée par le trafic ; mon cœur chaloupe ; je voudrais décoller d’ici mais serait-ce possible de ce fleuve rapide qui gronde à mes pieds ? je pense à l’hydravion essayé en juillet dans la baie Saint-Michel mais tintin, pensé-je.

    Je dégouline littéralement. Plus de bouteilles d’eau -dans mon sac à dos- pour me réhydrater. Envie de quitter ma chemisette trempée. Je rêve de repartir… mais là, tout de suite, j’ai besoin d’une bonne douche. Surgit l’image fortuite d’un jeune homme entrant dans sa salle de bain, il sent couler sur lui l’onde rafraîchissante.
    Hélas ! depuis une semaine, on a coupé l’eau dans l’appartement pour une fuite et des travaux dans la colonne d'arrivée.

- 32 degrés, chuchote-t-il, harassé par la chaleur étouffante.
Il se sent mal dans le soir sans lune et sans étoiles.
Vue troublée, il titube...
Plouf ! Un corps tombe dans le fleuve noir.
Personne à cette heure de la nuit.

- Je sombre dans un bienheureux havre de paix, songe-t-il.

Une main me secourt ou plutôt me secoue :
- hé mon grand, que se passe-t-il ici ?
- Ô c’est toi m’man, nuit blanche, j’ai eu si chaud !
- T’es tombé du lit ? une veine que la moquette amortisse ta chute. Debout ! et ne manque pas le car de 7h  qui t'emmène au collège !

 

Silent Sunday chez Isabelle

 Silent Sunday #324
Chut... pas un mot... juste une photo !
Vous pouvez visiter les autres participants en suivant les commentaires chez Isabelle
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Le projet du samedi 16 septembre chez Ma'

 Projet [52-2023] semaine 37 : " Chemin faisant "
Vous pouvez visiter les autres participants en vous rendant chez Ma'
 
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L'atelier d'écriture du 15 du mois de l'amie Ghislaine - numéro 224

Pour lire les participants à l'atelier, suivre leur lien dans les commentaires déposés chez notre amie Ghislaine
Merci à vous qui passez ici !
 
Juillet - août : déconnexion, détermination, décontraction, déprendre(se), dépouillement, détente…

Rêverie, ravissement, rayonnement, reconnaissance…

Rentrer, renouveler(se), récrire, relation avec les aminautes blogueurs…

Sujet 1
Carnet, relater, note, version, consigner, action.

Reprendre ton carnet, consigner tes notes, relater dans l’action ta version « d’être toi-même ».
...........

Sujet 2
Suspect, étrange, vision, brume, opaque, sembler.

Vision d’un visage dans la brume opaque de l’étrange pluie occultant l’environnement ! Ô rien de suspect dans ces flots qui semblent indéniablement bons pour la Création !
............

Sujet 3
Un texte avec au moins 5 mots commençant par " O "

L’orage avant l’abri

Observer l’ombre obscurcissant le ciel opalin, osciller sous les bourrasques du vent et l’ondulation des feuillages, offrir ton visage aux éléments… Ô ! ton œil larmoie ! ainsi, ne pas t’obstiner, voir ce parvis puis ce porche ouvert, entrer dans l’atmosphère ouatée de ce lieu… Lumière sacrée en l’océan de Ses yeux ! Le passage obligé pour obtenir des grâces ? Tu respires les odorants œillets ornant les pieds de la Statue, agenouillé(e), oubliant l’orage. Tu ressors, le beau temps t’attend.
..........

Sujet 4
Un texte avec 5 mots avec le son « ante, ente »  

L’abri d’un pur instant

Anticiper l’unicité dans l’apaisante harmonie de l’immanence, entrouvrir la porte de la félicité ; aux antipodes de l’inespéré, percevoir la prière jaillissante d’un cantique et dans la scintillante fusion des âmes, entamer avec entrain des chants de Joie.
 .............
 
Sujet 5
Ressenti sur cette image
D’heureuses retrouvailles

Sunday 17 september : accueillons le déploiement de septembre embelli des reflets persistants de l’été ; captant l’étouffante chaleur, éludons le défilé continu des véhicules encombrant routes et autoroutes ; la reprise est bien là !
Renouvelons les fructueux échanges avec nos amis blogueurs, reprenant au fil des jours et de la plume, le fil de l’écriture, ateliers, défis, dans ce don joyeux du partage, cueillant déjà l’automne qui se pare d’ambre, d’or d’ocre et d’orangé sublimes.


La photo le 15 du mois chez l'ami Oth67

La photo du mois #155
Thème de septembre chez : Oth67
 
Suivant les thèmes de l'année 2023
"Banc public"

4 sept. 2023

169e devoir de Lakevio du goût

Proposition de M. le goût des autres : devoir 169
 
Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés. Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle. Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire. Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur. 
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.
 
 
En réponse à notre animateur :
 
Peut-être serai-je un jour… parisienne ou l’ai-je été précédemment ? Aujourd’hui, j’aime être lyonnaise, caladoise, iséroise et savoyarde et pour ce qui concerne cette belle saison de « l’automne », celle-ci ne serait-elle pas un éternel été indien glissant sur nous comme des vers bienheureux ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cueillir les multiplicités du monde

Empreints des splendeurs de l’été
L’âme arpente sa destinée ;
Les soleils de chaque journée
Offrent l’infinie unité.

Les ailes d’un papillon jaune
Illuminent les althéas ;
Le lac dort, tels ces nymphéas
Voilés dans une touffe d’aulne.

Le vent coule sur toi, plaintif
Des frissons percent ta peau nue ;
Un souffle glisse de la nue
Et son luth résonne, furtif.

Ma rêverie enceint la grâce
D’un ciel d’or teintant les sommets ;
Le soir m’ouvre les guillemets
Du romantisme qui m’enlace.

La solitude éclot soudain
Écartant l’ardeur du poème ;
Mélancolique, mon "je t’aime"
Sculpte "Le baiser" de Rodin.

L’amoureuse franchit la porte
J’aimerais croquer ton profil ;
À me languir, je perds le fil
Tant l'évocation m’exhorte.

Perçant les flambeaux du couchant
Mes yeux franchissent l’ineffable ;
L’être aimé, d’un sourire affable
M’enjôle d’un regard touchant.

L’alchimie invente le verbe
Tes mots brûlants vont m’émouvoir ;
Tes bras, d’un séduisant pouvoir
Me guideront vers le pré d’herbe.

L’étreinte fond de volupté
L’heure languit de ses délices ;
La fleur et son pollen, complices
Savourent l’aiguillon sculpté.

L’écharpe d’étoiles couronne
Les gages d’amour de nos cœurs ;
Le tumulte d’instants vainqueurs
Entoure nos reflets d’automne.

Dernière Publication...

Le Cantique des Roses

« L'arc-en-ciel poétique » du 3e samedi de juin  Le défi d'Elea Laureen, clic sur  Lou  Mot imposé pour ce défi : « Hymne » Le Flamb...

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