Proposition de M. le goût des autres : devoir 169
Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés. Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle. Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire. Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur.
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.
En réponse à notre animateur :
Peut-être serai-je un jour… parisienne ou l’ai-je été précédemment ? Aujourd’hui, j’aime être lyonnaise, caladoise, iséroise et savoyarde et pour ce qui concerne cette belle saison de « l’automne », celle-ci ne serait-elle pas un éternel été indien glissant sur nous comme des vers bienheureux ?
Cueillir les multiplicités du monde
Empreints des splendeurs de l’été
L’âme arpente sa destinée ;
Les soleils de chaque journée
Offrent l’infinie unité.
Les ailes d’un papillon jaune
Illuminent les althéas ;
Le lac dort, tels ces nymphéas
Voilés dans une touffe d’aulne.
Le vent coule sur toi, plaintif
Des frissons percent ta peau nue ;
Un souffle glisse de la nue
Et son luth résonne, furtif.
Ma rêverie enceint la grâce
D’un ciel d’or teintant les sommets ;
Le soir m’ouvre les guillemets
Du romantisme qui m’enlace.
La solitude éclot soudain
Écartant l’ardeur du poème ;
Mélancolique, mon "je t’aime"
Sculpte "Le baiser" de Rodin.
L’amoureuse franchit la porte
J’aimerais croquer ton profil ;
À me languir, je perds le fil
Tant l'évocation m’exhorte.
Perçant les flambeaux du couchant
Mes yeux franchissent l’ineffable ;
L’être aimé, d’un sourire affable
M’enjôle d’un regard touchant.
L’alchimie invente le verbe
Tes mots brûlants vont m’émouvoir ;
Tes bras, d’un séduisant pouvoir
Me guideront vers le pré d’herbe.
L’étreinte fond de volupté
L’heure languit de ses délices ;
La fleur et son pollen, complices
Savourent l’aiguillon sculpté.
L’écharpe d’étoiles couronne
Les gages d’amour de nos cœurs ;
Le tumulte d’instants vainqueurs
Entoure nos reflets d’automne.
Empreints des splendeurs de l’été
L’âme arpente sa destinée ;
Les soleils de chaque journée
Offrent l’infinie unité.
Les ailes d’un papillon jaune
Illuminent les althéas ;
Le lac dort, tels ces nymphéas
Voilés dans une touffe d’aulne.
Le vent coule sur toi, plaintif
Des frissons percent ta peau nue ;
Un souffle glisse de la nue
Et son luth résonne, furtif.
Ma rêverie enceint la grâce
D’un ciel d’or teintant les sommets ;
Le soir m’ouvre les guillemets
Du romantisme qui m’enlace.
La solitude éclot soudain
Écartant l’ardeur du poème ;
Mélancolique, mon "je t’aime"
Sculpte "Le baiser" de Rodin.
L’amoureuse franchit la porte
J’aimerais croquer ton profil ;
À me languir, je perds le fil
Tant l'évocation m’exhorte.
Perçant les flambeaux du couchant
Mes yeux franchissent l’ineffable ;
L’être aimé, d’un sourire affable
M’enjôle d’un regard touchant.
L’alchimie invente le verbe
Tes mots brûlants vont m’émouvoir ;
Tes bras, d’un séduisant pouvoir
Me guideront vers le pré d’herbe.
L’étreinte fond de volupté
L’heure languit de ses délices ;
La fleur et son pollen, complices
Savourent l’aiguillon sculpté.
L’écharpe d’étoiles couronne
Les gages d’amour de nos cœurs ;
Le tumulte d’instants vainqueurs
Entoure nos reflets d’automne.
comme pour Monsieur le Goût, l'automne t'inspire!
RépondreSupprimer:-)
magnifique photo!
Coucou Adrienne, merci beaucoup pour ta visite, à bientôt.
SupprimerEnchanté de croiser une admiratrice de l'automne !
RépondreSupprimerEnchanté aussi de la lecture de ton poème.
Toutefois, une longue expérience me pousse à te dire de te méfier, au début les regards sont touchants.
Après, ce ne sont plus les regards...
Rappelle toi Rodin et "Le baiser".
On sait comment ça commence... ;-)
Bonsoir, je souris en te lisant, imaginant l'au-delà des regards touchants et Rodin... que nous pourrions évoquer longuement... avec un bisou fraternel du soir, belle semaine à toi et la lumière de tes jours...
SupprimerQuel beau poème ! Aura-t-il une suite ? ;-)
RépondreSupprimerCoucou Praline, merci beaucoup de ta visite, je ne pense pas qu'il y ait une suite... quoique... l'automne est prometteuse. Bisous du soir, à bientôt. PS : j'ai bien aimé tes photos et ton devoir.
SupprimerL'art de la cueillette d'automne des sensations
RépondreSupprimerL'Art d'en faire des bouquets poétiques qui nous émerveillent et nous enchantent…
On en redemande !
Coucou cher Alain, pardonne-moi pour le retard à te répondre... merci de ton gentil message... je vais aller te visiter et te fais de gros bisous, à bientôt.
SupprimerLe bel automne sensuel d'une amoureuse et d'une poétesse. J'aime beaucoup cette évocation de Rodin qui a sculpté un baiser qui ne finira jamais. Il sera juste marqué par la patine du temps... Belle journée
RépondreSupprimerBisous d'An'Maï
Coucou chère Anne-Marie, merci beaucoup de ta visite, enveloppons-nous... toutes deux d'un doux baiser automnal. Amitiés, à bientôt !
Supprimerah ma chère Emma tu est Lyonnaise et Caladoise, nous sommes faites pour nous entendre ! Avec le sourire
RépondreSupprimerCoucou chère Lilou, heureuse que tu ne sois pas loin de moi ... par les kilomètres et par la pensée, restant unies dans l'écriture... bisous, à bientôt le plaisir de te lire.
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