15 mai 2022

Les 10 mots de la Langue Française 2021-2022

Mon enfant,

T’offrir la sécurité lorsque tu traverses les ravins de la mort ;

T’offrir un toit chaleureux lorsque ta maison n’est plus qu’amas de cendres ;

T’offrir des chaussures confortables lorsque la boue noie tes pieds ;

T’offrir un havre de paix lorsque la terreur du ciel pleut sur tes épaules ;

T’offrir des habits chauds lorsque le froid annihile tes dernières forces ;

T’offrir ce repas chaud lorsque tu meurs de faim…

 

Par-dessus tout, mon enfant,

Il faudrait que la paix règne en ce monde ;

Il faudrait stopper la guerre immonde et meurtrière ;

Il faudrait que le tintamarre* des bombes cesse ;

Il faudrait que la propagande époustouflante* de la désinformation vive ses dernières heures ;

Il faudrait que des médias ne divulgâchent* pas à tort et à travers ;

Il faudrait que les cœurs de pierre se transforment en cœurs de chair ;

Il faudrait que plus jamais les routes soient chemins d’exil et de terreur ;

Il faudrait que les pays riches partagent avec les pays pauvres ;

Il faudrait que la famine soit éradiquée ;

Il faudrait que l’accueil profite à tous nos frères…

 

Mon enfant,

Plus jamais il ne faudra que des innocents meurent ;

Plus jamais il ne faudra que tu deviennes orphelin ;

Plus jamais il ne faudra que tu aies faim, soif ;

Plus jamais il ne faudra que tu aies peur, froid ;

Plus jamais il ne faudra que tu pleures et vives sans espoir…

 

Mon enfant,

Tu dois être aimé ;

Tu dois vivre dignement ainsi que tes parents, ta famille, ton peuple ;

Tu dois pouvoir étudier, vivre libre et heureux, être protégé ;

Tu dois rêver, ne plus avoir peur, froid, faim.

 

En ces temps décalés*, apprécions notre liberté, soyons solidaires, unis dans une confiante espérance.

 

Anaphores -- *Mots de la langue française 2021-2022*

 

" Mots repris en italique "

 

De comédie en clownerie, nourrissons notre esprit

Saperlipopette ! serait-ce l’histoire d’une historiette ?

Adulte, on oublie la comptine pincemi, pincemoi !

Participant à des soirées-théâtre ou chants lyriques,

En bons spectateurs, on apprécie les beaux répertoires !

Rire et farcer avec des femmes savantes ? Traversant la scène,

Lépoustouflant sot... trisse, raille les précieuses ridicules !

Idiot de la famille ? mais non, relisez Flaubert et Sartre !

Pitreries de l’invitée ? On a beau voir, s’interroger,  

On aime l’opéra-comique, l’air vaudevillesque !

Parodie de parolier, Ô quelle poésie ! Le librettiste glose...

Est-ce du Pagnol ? Voyons, c’est du Racine ! Oyez, ébaubis !

Tartuffe lui succède, mol hier, fol hypocrite aujourd’hui !

Tintamarre ! on se marre, kaï, kaï ! nous voici médusés !

Eh, pince-moi ! Pince-sans-rire, le comédien se tait ! Bis, bis !


Trop de réseau tue l’info

Médusés ! le sommes-nous, internautes désabusés ?

Ébaubis par les réseaux de trop d’infos diffusées ?

Décalés, certes, face aux dénigreurs, au point de les refuser !

Usés ? oui ! ne plus les utiliser mais ils sont fort rusés !

Stupéfaits de certaines farces ? Kaï ! moquons-nous des risées !

Époustouflants ces nombreux réchauffés servis télévisés !

Saperlipopette ! stoppons là, allons plutôt visiter les musées.

 

Ces nuisances qui (d)étonnent

Divulgâcher ? Sans vouloir tout gâcher

Imaginez les probabilités que démontre l’actualité :

Vendre avant l’heure une infidélité, triste réalité !

Usurper des données devient de plus en plus une spécialité ;

Lancer des rumeurs, infox, jugements, pourriels, évolue en généralité ;

Gavés d’additifs, nanoparticules, pesticides, sel, sucre, drôle de panaché !

Assister aux nombreuses incivilités sur la route, conscients de la mortalité !

Colporter des complots, de la propagande, inciter à l’hostilité...

Hâbleries en tout genre, réseaux, discours haineux, que de fiel rabâché ;

Exposer ses voisins au tapage nocturne ajoute à l’intranquillité ;

Rappelons ces règles de bienséance, respect, envers tous et s’y attacher !

 

Divulgacher  "en acrostiche"

Lettre à mon Père

 Père,

J’aimerais être cet océan de lumière qui éclairait ton regard ;

J’aimerais être tes mains douces qui enlaçaient les miennes ;

J’aimerais être la bonté innée qui te caractérisait ;

J’aimerais être ta voix calme qui rassurait nos craintes ;

J’aimerais être ce cheval que tu tenais promptement par la bride ;

J’aimerais être cette moto que tu conduisais avec adresse ;

J’aimerais être cette terre, ces légumes, que tu cultivais avec amour ;

J’aimerais être cet amour que tu léguas à maman, à tes enfants, à tous.

 

Père,

J’aimerais avoir ton sourire envers chacun ;

J’aimerais avoir ta patience à toute épreuve ;

J’aimerais avoir tes dons du jardinage, de jouer de l’accordéon.

 

Père,

Tu m’offris le don de l’espérance, celui de la richesse du cœur ;

Tu m’offris le don de l’humilité, celui de la foi, de l’amour ;

Tu m’offris le don de la joie et de la fraternité malgré l’épreuve.

 

Père,

J’aimerais être ce signe céleste que tu m’envoies de là-haut ;

J’aimerais être la médecine de pointe pour te guérir de la maladie ;

J’aimerais être la Vie pour te ramener de la Mort qui t’emporta trop vite.

 

Papa,

J’aimerais être Ce Grand Tout des petits riens que tu offris à tous.

 

Anaphores

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