19 déc. 2012

NUIT DE MÉTAPHORES


L’afflux de mots coule dans la nuit blanche,
Ton sommeil avisé sort de son lit douillet,
Qu’y a-t-il dans le chapeau de l’insomnie ?
La coulée automnale a besoin d’une lampe,
L’enchanteur, malin, te guide vers l’aurore ! 

La lune brille en songes langoureux,
L’avenue est déserte et glacée
La brume trotte sur les toits ;
Unie au cadencement des secondes
Tu saisis le flambeau du temps. 

Tu presses la table de l’énergie divine,
Ton esprit s’emplit d’un souffle vital ;
La fraîcheur étreint ta nudité,
Rejoins le moelleux de tes draps
Où la chaleur d’un corps t’attend. 

L’amant sera-t-il ce feuillet
Inondant le sel de tes rêves ?
La porte tressaille de ce va-et-vient,
Le parquet suit tes pas légers,
Trouveras-tu le chemin du repos ? 

Ta nuque souffre d’un baiser,
Un doigt de velours franchit ta lèvre,
Le désir sertit l’onde jaillissante
Ouvrant un passage aux délices
Du canal de l’écriture. 

 Marie-France Moriaux


COMPLAINTE

 
Complainte du prisonnier ¹

1
A7  Masc.
Jouera-t-il au firmament
2
a3   Masc.
Du moment ...
3
B7  Fém.
Le captif qu’un Maître oppresse
4
A7  Masc.
Depuis le commencement ?
5
a3  Masc.
Vaillamment
6
B7  Fém.
L’homme fléchit sans paresse
7
B7  Fém.
Il surmonte sa détresse
8
b3  Fém.
Se redresse
9
A7  Masc.
Et rompt l’avilissement !
10
B7  Fém.
Une musique se tresse,
11
b3  Fém.
D’allégresse,
12
A7  Masc.
Aux bras de l’enfermement.

  
¹ Complainte inspirée par un concert de blues (à la médiathèque de Décines). 

Complainte : poème triste de 12 vers, alternant deux mètres courts (heptasyllabe "7" avec trisyllabes  "3") sur deux rimes, suivant le schéma : A7 a3 B7 A7 a3 B7 B7 b3 A7 B7 b3 A7 : les lettres minuscules et majuscules (a, b, A, B) représentent le genre des rimes (masculine ou féminine), les chiffres (3,7) indiquent le nombre de syllabes.

 

ILLUMINATIONS LYONNAISES

 











  

1 déc. 2012

CIEL D'ENCRE EN DÉCEMBRE ...

 Ciel bleu-gris et nuages étranges ...

 

 
 
 

 Rose d'hier et d'aujourd'hui ... 
 
 

 

 
 




Ciel obscur, nuit d'ébène et lueurs d'automne  

 Grand Large - Décines - Marie-France Moriaux  
 

25 nov. 2012

1 nov. 2012

IL SUFFIT D'UN SEUL JOUR POUR AIMER LE VERNEIL !


Dans la lumière, accueille dès l’aurore, un souffle, une clarté divine,
Perçois cette promesse heureuse, une grâce discrète, espoir qui se devine,
La neige exalte les pâleurs de la terre où brillent des paillettes d’or,
Tiens ! Le ciel se blottit près de ce lit diaphane, intime corridor,
Il te conduit vers l’indicible imprégnant ton regard saisi par ces merveilles,
Sur le cristal glacé, souffrez, doux pétales rosis, pleurez, roses vermeilles !
Les sapins, les pommiers, dans leur manteau blanchi, trônent silencieux,
Le bétail cherche un brin d’herbe alors que l’âne songe, sous l'astre malicieux.

 

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Sentinelles patientes, les gardiens du pré goûtent à l’immobilité du matin tandis que la danse de mes pas suit le mouvement des herbes dont ...

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