29 mai 2011

FLÂNERIE À VÉLO

"Décines, Meyzieu, Chassieu, Bron"
Au carrefour des beautés de la ville,
Ô promeneur ! Arrête-toi, séduit !

« Pose tes pas sur les sentiers fleuris
Quelle splendeur captive ainsi tes sens ?
Tes yeux charmés contemplent ces trésors,
La brise empreint ta peau de ses effluves
Un doux envol s'agite dans le ciel,
Bois ce calice éclaboussant ta vue
L’exhalaison embaume l’odorat. »

Au fil des photos :

  • Bleu lavande, rue Élisée-Reclus, Décines
  • Pose tes pas sur les sentiers fleuris
  • Buissons d'églantine, promenade Tournesol, Décines
  • Les "tests" fleuris du Grand Lyon, Bron
  • Le sentier des cinq marches, Fort de Bron

 

L’ombre s'attache au pourtour des lumières
Les Créateurs subliment notre espace !
Grâce, harmonie au soleil de midi
L’âme se lie à cette œuvre parfaite.
Quelle harmonieuse Perfection !


TEMPS PASCAL


        À papa, maman,
  et Jean-Paul mon frère,

File, file existence où se défeuille l’inconstance,
S’altère la substance écrite en l’intime d’hier …
Dans nos éclats muets, nous pénètre une persistance,
Rayonnent les beaux jours, le printemps détrône l’hiver.
Présent, Présent ! Ta moire irise au futur ma mémoire...
M’implore l’Infini, saphir de l’ineffable Éther !
Se trace l’avenir sur l’hypothétique grimoire.

Fuis, Fuis, temps suspendu, s’approche le soir éperdu,
S’écoule un fleuve ardu … par l’écran de mes flâneries…
Fugace, l’Éternel raffermit le ciel morfondu,
Flue, Étoile filante aux finissantes pierreries !
Mouvement, mouvement ! S’émiette l’entendement !
Roses du firmament, je dévoile vos rêveries …
La joie et le partage expriment l’accomplissement.

Père, Père, te plaire, accueillir l’esprit tutélaire !
Sculptés, chère maman, dans vos entrailles, de Sa main…
Nous fûmes vos enfants, sœur, frère, un miroir gémellaire,
Dieu modela l’un, l’autre, Il honora notre chemin.
Présent, Présent ! La Bible ouvre la voie inaccessible,
Connaître l’Indicible adoucira l’orgueil humain.
Ton Souffle aimé, Jésus, tressa l’amour indéfectible !

Marie-France Moriaux – 22 avril 2011

23 avr. 2011

VACANCES PASCALES

 Promenade à bicyclette de Décines à Lyon

Vole, vole aubépine effeuillée au cœur de l’épine,              
Te berce la racine insufflant la sève à ton front ;
Quel est ce liseron bordant la tige libertine ?
Des fils d’or sur ta face empanachent ton napperon !
Douce, douce fragrance, elfes sertis de fulgurance...
Régnez ! Votre apparence éphémère trône, se rompt !
Fleurs, cette ciselure ajoute à votre révérence.
Chante, chante Unité, s’annoncent les charmes d’été,
L’oxalis tacheté respire les flots d’un calice :
Ce lilas mauve exhale un parfum de solennité !
Cerisiers blancs, prunus ! Vacillent vos yeux de malice !
Velours, velours, l’œillet bleuit tel le charmant bleuet,
Les grappes du muguet déboutonnent avec délice
Leurs clochettes ! L’iris montre son minois violet.
Rhône, Rhône ! Ravale à ton aval cette eau brutale,
À droite une rivale ? Une affluence en mouvement ?
Fière, s’offrira-t-elle ? Il jauge la belle en cavale...
D’un tourbillon, l’étreint, la Saône s’unit à l’amant !
Croissant, croissant de lune, écrin reflétant sur la brune
Crue ! Hélas importune ! Ainsi, coule perfidement !
Le canal de Jonage écartera vigueur, rancune.

RAMEAUX


        
Passage d’espérance où perce la douleur...
De ce verbe fait chair scellant nos cœurs de pierre !
La prière nous comble, humblement à genoux...
« Mort, Résurrection après la Passion ! »
À ces rameaux bénis, s’unissent terre et ciel,
La vision d’amour rallume nos yeux clos...
Vie ainsi révélée où s’accomplit la cène,
L’éternelle grandeur sublime Sa présence.

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Scène dansante des symphonies du matin

Sentinelles patientes, les gardiens du pré goûtent à l’immobilité du matin tandis que la danse de mes pas suit le mouvement des herbes dont ...

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