À papa, maman,
et Jean-Paul mon frère,
File, file existence où se défeuille l’inconstance,
S’altère la substance écrite en l’intime d’hier …
Dans nos éclats muets, nous pénètre une persistance,
Rayonnent les beaux jours, le printemps détrône l’hiver.
Présent, Présent ! Ta moire irise au futur ma mémoire...
M’implore l’Infini, saphir de l’ineffable Éther !
Se trace l’avenir sur l’hypothétique grimoire.
Fuis, Fuis, temps suspendu, s’approche le soir éperdu,
S’écoule un fleuve ardu … par l’écran de mes flâneries…
Fugace, l’Éternel raffermit le ciel morfondu,
Flue, Étoile filante aux finissantes pierreries !
Mouvement, mouvement ! S’émiette l’entendement !
Roses du firmament, je dévoile vos rêveries …
La joie et le partage expriment l’accomplissement.
Père, Père, te plaire, accueillir l’esprit tutélaire !
Sculptés, chère maman, dans vos entrailles, de Sa main…
Nous fûmes vos enfants, sœur, frère, un miroir gémellaire,
Dieu modela l’un, l’autre, Il honora notre chemin.
Présent, Présent ! La Bible ouvre la voie inaccessible,
Connaître l’Indicible adoucira l’orgueil humain.
Ton Souffle aimé, Jésus, tressa l’amour indéfectible !
Marie-France Moriaux – 22 avril 2011
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