20 févr. 2015

L'OISEAU SUSPEND SON VOL...

Sur l'assoupissement divin des choses
















ZÉNITUDE AU CŒUR DE LA DÉCINITUDE

 
Au cœur de notre ville


Zénitude, infinitude...                                      en prenant de l’altitude,
Éloge aux superbes jardins                       parés d’habits incarnadins !
Nimbes, les feuillages d’or                        caressent l’ombre qui dort ;
Invitation des couleurs                baignant nos yeux, perles de pleurs,
Tresses de fruits rougeoyants                près des arbres chatoyants !
Union des choses : les voir,                 les sentir, goûter ! S’émouvoir

Du bonheur, d’un battement                  d’ailes dans un flamboiement,
Enivrons-nous de vastitude...                       au cœur de la décinitude.

                                                   
(Hommage aux créateurs de nos espaces)

15 janv. 2015

CITHARE MÉLANCOLIQUE



Enlacée au cantique médiéval, je me languis de toi
Tandis que jaillit le chant des troubadours !
L’éther suave m’inonde,
Je rêve en secret du baladin ;
Ma robe s’alourdit, je relève mes cheveux,
Soyeuse comme une mousseline
J’apprivoise mon bien-aimé.


Dans les soupirs d’une complainte
Les éclairs de ma joie inspirent ton archet ;
Mon oreille accueille les sons de la mandore,
La douceur du pipeau les accompagne ;
Mon regard baigne dans le saphir de tes yeux
Et je retiens, captive, la lumière de tes iris ;
Lorsque la pulpe de tes doigts s’unit aux cordes
La saveur de la note insuffle ma lèvre attendrie.

Sur les draps froissés du plaisir
Se décorsètent mes dentelles ;
Un souffle d’air m’enjôle et mon sein s’abandonne ;
La cithare joue un lai mélancolique offert au soleil levant ;
Sur le satin voluptueux de la félicité
Les violons de l’extase épousent le clair de lune ;
Je murmure ton nom mais tu ne réponds pas.


Les timbres du jeu d’orgue couronnent tes silences ;
Dans le Jardin d’Éden, fleurit la mélodie,
L’octave résonne puissante et lumineuse ;
Le vaillant se repose, énamouré…
Bercé par l’onde insaisissable de la grâce
L’instant subliminal suspend le temps ;
Ma voix ranime la flamme du virtuose,
Le ménestrel heureux me comble de son luth.

Dernière Publication...

L'atelier de Ghislaine n° 250

En rappel : L’atelier d’écriture de Ghislaine a lieu tous les 5 et 20 de chaque mois ; après la publication sur notre blog, nous communiquon...

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