9 mars 2014

MAMAN, GARDER TON COEUR...


               ...COMME UN RUBIS

Dans le clair-obscur, tremble une bougie,
Son reflet miroite en accroche-cœur ;
Un souffle vermeil suspend l’élégie
Qui relie au deuil le trépas vainqueur.
 
L’âme qui s’élève enlace les toiles
Où sied le portrait des petits-enfants ;
Ton amour les ceint de perles d’étoiles,
Brillent dans leurs yeux des ors triomphants.
 
La nature-morte invite au silence
Ainsi que ce vase : Ô belles-de-jour !
Maman vous croqua de sa pétulance ;
Ton visage aimé baigne encor le jour.
 
La charmille exhorte une tourterelle
Est-ce toi qui chante, en l’aube, si frêle ?
 
                25 janvier 2014



SUPPLIQUE




L’heure se languit telle une mort lente ;
Le bras du chagrin saisit ta main froide
Lorsque le néant cèle ton fardeau ;
Les cris muets de ton corps brisé
Se gravent dans l’infinitude. 
 
Le battement des machines s’est tu ;
La douleur triomphe au creux du silence
Je t’appelle mais tu ne réponds pas ;
Tes beaux yeux, mère, ont devancé l’aube
Traversant le voile en secret.
 
Un fleuve d’amour coule de ton âme ;
L’œil blanc du linceul pénètre ma vue
Et ta face luit d’un bonheur sans fin ;
Une supplique alourdit mes pas ;
Dehors, l’oiseau chante sa joie.

25 janvier 2014
 
 

TÉNÈBRES D'HIVER...







CIEL DE JANVIER

 


 
 









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