10 avr. 2011

LE SABLE ET L'EAU


ADRÉNALINE
Le sable et l’eau
L’horizon, la douce folie...
Langueur reflétant le soleil
Le bleu nuit de l’eau m’attirait ;
Je quittais la roche neigeuse et rejoignais le bord grisâtre ...
Mon cœur s’emballait face au vide, un gouffre béant me guidait ;
Sauter prestement dans la sphère
Ou m’envoler telle une plume ?
L’infinité m’ouvrait ses ailes…
Je voltigeais dans le zéphyr, perle glacée, esprit serein...
Le divin arrosoir du vent me dessaisissait de l’ondée,
L’espace oppressant m’exhortait!
Le grand V ! La chute ! La mort ?
Rêve ! Ô Douceur du sable chaud.

REGARDS EN SOI

Malgré l’insouciance,
Pénètre l’évidence...
À même concordance,
Advient la différence ;
Qu’importe l’apparence,
Tes rêves sont intacts !
Subsiste l’espérance
De l’Éternel en toi.

31 mars 2011

Les 10 mots de la Langue Française 2011

  AGAPES CALADOISES

Puisse, puisse délice insuffler l’odorat complice
Que ton œil en coulisse étreint harmonieusement.
Sur le fil du partage, une main gourmande se glisse
Quel accueillant menu, portant l’assiette au firmament !
Vague, vague scandée avec tous les chœurs de cordée,
Parade saccadée à chaque classe en mouvement…
Inscrits sans "réseauter" ? Conscrits ! Voici la belle idée !


       ASCENSION

L’accueillante montagne harmonieusement complice
Reliait la cordée ... une main ajustait la mienne.
Fleurant le fil du temps, nous chantions en chœur avec joie.
Réseauter ? Inutile, un roc offrirait ses agapes !


                   LA MAIN

Dans ma main, il y a le vide et la légèreté des choses ;
Dans ma main, il y a toutes les beautés du monde ;
Dans ma main, il y a le service désintéressé ;
Dans ma main, il y a ta confiance offerte avec amour ;
Dans ma main, il y a ton cœur qui bat encore ;
Dans ma main, il y a … en fin de vie, et pour toujours, la noble vie après la mort.


(Semaine de la Langue Française et de la Francophonie)
                

22 mars 2011

CARÊME


Atteindras-tu l’amour, la paix sans prévaloir ?
Sois à la bonne place, uniquement la tienne,
L’évanescente brise a suspendu l’antienne,
La grâce de son psaume éveille notre espoir…

Trois choeurs, un même Souffle abritent la sagesse,
S’incarne le doux nom de Sainte Trinité,
Elle montre la voie, instruit la Vérité,
Le Paraclet divin révèle une promesse.

Aux travers des efforts vécus joyeusement
Goûtons cette parole offerte en nourriture,
S’éloigne tout désir, s’affirme l’ouverture,
Le jeûne s’accomplit dans le dépouillement.

Le roc s’égrènera sur le sable fragile
Des poussières de l’âme en gravitation ;
Prions dans ce désert de la tentation…
La pesanteur s’estompe, unie au corps d’argile.



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