30 sept. 2023
Le projet du samedi 30 septembre 2023 chez l'amie Ma'
25 sept. 2023
172e devoir de Lakevio du Goût lundi 25 septembre 2023
Une amie m’écrit son « sentiment d’éternité » en contemplant le tableau fleuri de la Création distillant sa brume automnale en arrière-plan.
Citons l’éternité de ce désert d'une retraite -obligée- ou bien celui du froid de l’épreuve, imposant la solitude. Lorsque surviennent la maladie et les chagrins en réaction, rêver de quitter ce fauteuil de dépendance et ne voir que la beauté intérieure de l’âme qu’une chemise de dignité, cache.
Ce tableau de Van Gogh s’intitulant « le vieil homme dans la tristesse » épouse la douleur poignante du déclin, prélude à la déchéance redoutée et la sensation cruelle d’un désespoir sans fin. Ne pas baisser la tête ni cacher nos visages flétris et nos mains ridées, ils sont « source de vie » accomplie. Non ! La peine infligée n’aura pas le dernier mot !
L’automne de la vie exhibe son chagrin ;
Le cœur de ce vieillard ne pèse pas un grain
Face au froid qui le glace, actant sa finitude.
Assis sur une chaise, il semble malheureux
Portant le poids d'un monde épandant sa tristesse ;
L’homme n'espère plus, peignant avec justesse
L’art du maître octroyant son style chaleureux.
Contemplant ses tableaux, chérissons l’héritage
Du précurseur Van Gogh célébrant la beauté ;
Découvrons l’univers poignant de vérité
Telle une poésie inspirant le partage.
Entrevoyant le Ciel, Vincent fond les couleurs
De bleu, de vert, de jaune, à fleur du symbolisme ;
Le tourment qui m’étreint m’exhorte au réalisme
De la sombre agonie instillant ses douleurs.
24 sept. 2023
Silent Sunday #325 chez Isabelle
23 sept. 2023
Le projet du samedi 23 septembre 2023 chez l'amie Ma'
tandis que dodelinaient
les visages des coquelicots
rougissant de plaisir,
Tes yeux contemplaient
les leurs baignés de soleil...
Merci à vous qui passez par là...
20 sept. 2023
Le défi du 20 septembre 2023 chez Passiflore
le thème de ce mois : « Graines, fruits, légumes »
18 sept. 2023
170e et 171e devoir de Lakevio du Goût
N° 171 : Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose. Et pour cause... Mais vous ? Qu’avez-vous à en dire ? Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ? Vous rappelle-t-elle quelque chose ? À moi oui et je vous dirai quoi lundi. Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…
Assurément, le temps me dépasse s’imposant comme une fuite en avant que je ne mesure plus, tempérant sur la canicule qui nous accable tous.
Le « crabe » m’évoquant le crustacé, la nébuleuse, la maladie… je rends plutôt hommage au Grand Maître de la bande dessinée que je lis toujours.
Je dégouline littéralement. Plus de bouteilles d’eau -dans mon sac à dos- pour me réhydrater. Envie de quitter ma chemisette trempée. Je rêve de repartir… mais là, tout de suite, j’ai besoin d’une bonne douche. Surgit l’image fortuite d’un jeune homme entrant dans sa salle de bain, il sent couler sur lui l’onde rafraîchissante.
Hélas ! depuis une semaine, on a coupé l’eau dans l’appartement pour une fuite et des travaux dans la colonne d'arrivée.
Il se sent mal dans le soir sans lune et sans étoiles.
Vue troublée, il titube...
Plouf ! Un corps tombe dans le fleuve noir.
Personne à cette heure de la nuit.
- Je sombre dans un bienheureux havre de paix, songe-t-il.
Une main me secourt ou plutôt me secoue :
- Ô c’est toi m’man, nuit blanche, j’ai eu si chaud !
- T’es tombé du lit ? une veine que la moquette amortisse ta chute. Debout ! et ne manque pas le car de 7h qui t'emmène au collège !
Silent Sunday chez Isabelle
Le projet du samedi 16 septembre chez Ma'
L'atelier d'écriture du 15 du mois de l'amie Ghislaine - numéro 224
Rêverie, ravissement, rayonnement, reconnaissance…
Rentrer, renouveler(se), récrire, relation avec les aminautes blogueurs…
Sujet 1
Reprendre ton carnet, consigner tes notes, relater dans l’action ta version « d’être toi-même ».
Sujet 2
Vision d’un visage dans la brume opaque de l’étrange pluie occultant l’environnement ! Ô rien de suspect dans ces flots qui semblent indéniablement bons pour la Création !
Sujet 3
Observer l’ombre obscurcissant le ciel opalin, osciller sous les bourrasques du vent et l’ondulation des feuillages, offrir ton visage aux éléments… Ô ! ton œil larmoie ! ainsi, ne pas t’obstiner, voir ce parvis puis ce porche ouvert, entrer dans l’atmosphère ouatée de ce lieu… Lumière sacrée en l’océan de Ses yeux ! Le passage obligé pour obtenir des grâces ? Tu respires les odorants œillets ornant les pieds de la Statue, agenouillé(e), oubliant l’orage. Tu ressors, le beau temps t’attend.
Sujet 4
Anticiper l’unicité dans l’apaisante harmonie de l’immanence, entrouvrir la porte de la félicité ; aux antipodes de l’inespéré, percevoir la prière jaillissante d’un cantique et dans la scintillante fusion des âmes, entamer avec entrain des chants de Joie.
Sunday 17 september : accueillons le déploiement de septembre embelli des reflets persistants de l’été ; captant l’étouffante chaleur, éludons le défilé continu des véhicules encombrant routes et autoroutes ; la reprise est bien là !
La photo le 15 du mois chez l'ami Oth67
4 sept. 2023
169e devoir de Lakevio du goût
Empreints des splendeurs de l’été
L’âme arpente sa destinée ;
Les soleils de chaque journée
Offrent l’infinie unité.
Les ailes d’un papillon jaune
Illuminent les althéas ;
Le lac dort, tels ces nymphéas
Voilés dans une touffe d’aulne.
Le vent coule sur toi, plaintif
Des frissons percent ta peau nue ;
Un souffle glisse de la nue
Et son luth résonne, furtif.
Ma rêverie enceint la grâce
D’un ciel d’or teintant les sommets ;
Le soir m’ouvre les guillemets
Du romantisme qui m’enlace.
La solitude éclot soudain
Écartant l’ardeur du poème ;
Mélancolique, mon "je t’aime"
Sculpte "Le baiser" de Rodin.
L’amoureuse franchit la porte
J’aimerais croquer ton profil ;
À me languir, je perds le fil
Tant l'évocation m’exhorte.
Perçant les flambeaux du couchant
Mes yeux franchissent l’ineffable ;
L’être aimé, d’un sourire affable
M’enjôle d’un regard touchant.
L’alchimie invente le verbe
Tes mots brûlants vont m’émouvoir ;
Tes bras, d’un séduisant pouvoir
Me guideront vers le pré d’herbe.
L’étreinte fond de volupté
L’heure languit de ses délices ;
La fleur et son pollen, complices
Savourent l’aiguillon sculpté.
L’écharpe d’étoiles couronne
Les gages d’amour de nos cœurs ;
Le tumulte d’instants vainqueurs
Entoure nos reflets d’automne.
L'atelier d'écriture de Ghislaine - Les défis 223 - 222
Souffle, brise, souple, osciller, chuter, courage
Leur souffle, souple comme une brise légère, oscille lumineusement et nous donne du courage lorsque l’on chute.
...........
Sujet 2
Maudire, marcher, découvert, confiance, aveu, adieu.
L’épreuve à découvert de l’âme, offre de marcher avec confiance, sans maudire, avant d’émettre l’aveu de lui dire adieu.
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Sujet 3
Un texte avec au moins 5 mots commençant par " N "
Éloge(s) aux amis blogueurs d’Internet
Nuances nacrées, napper le nectar de notre amitié par l’écoute naturelle, l’espérance nécessaire, nimbées d’amour fraternel, avec une bienveillante neutralité, nouant ces liens précieux qui nourriront noblement la nudité de nos cœurs.
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Sujet 4
Un texte avec 5 mots comportant le son "ance, ense"
L’imminence de la connaissance, en toute existence et transparence, malgré nos différences et notre appartenance est comme une heureuse évidence dans la surabondance de la Providence. [choix de la rime (finale) : "ence"].
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Sujet 5
Ressenti sur cette image
Source image ici
Ô bienheureux(ses) aminautes, sur le livre de notre vie, écrivons, publions, page après page, le journal de nos pensées intimes, sinon retenues, l’ouvrant et le partageant joyeusement, généreusement, courageusement, jour après jour, avant que la destinée ne le referme et que nous rejoignions les bonheurs de l’ineffable empyrée.
Le devoir de la destinée était-il de trouver refuge dans une lettre restée pourtant secrète ?
Livrer bataille dans l'essor clair de l'instant redonnerait-il la force de l'honneur ?
Ô ! Martyrs marchez magnanimement vers la mort tandis que des marchands d'armes manipulent de main de maître la cadence du mal qui mûrit majoritairement à la manœuvre du malheur.
Face au crachoir de fanfarons gaussés sur leur perchoir
comment croire au pouvoir de leur bon vouloir ?
Percevoir les déboires gagnant des territoires notoires
après chaque fin de non-recevoir !
En vue de quel exutoire
supporter ces déversoirs de mots vexatoires
sur fond de réquisitoires au cœur des prétoires ?
Sur l'écritoire d'aléatoires victoires
envers ces laminoirs de la guerre
s’emparer du miroir de l’espoir !
Perpétuer et célébrer chaque année la mémoire
de ceux qui se sacrifièrent courageusement
et dignement sans nulle échappatoire
pour la Liberté et cette paix prémonitoire.
Ils furent compagnons, frères de combats,
De même que les nombreuses femmes
qui jouèrent un rôle important
au sein des différents groupes de partisans ;
N’oublions jamais celles et ceux
qui moururent pour la France
sous les balles de l’ennemi.
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Thème de cette 16e semaine chez notre amie en cliquant ici : Ma' "Merci à Ma' pour sa proposition . . . avec ce bonheur...