Au portillon de l’Aubrac,
La plénitude veille
Sur les massifs de la Margeride,
Des frissons flattent les arbres.
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Des parures de genêts
Chamarrent les collines,
Les bourdons de l’altitude
Lutinent les oreilles.
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La bise frémit, fendillant
La nappe onduleuse des prés,
Aux boucles des sentiers
Des croix bénissent le chemin.
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Alors que l’horizon s’enflamme
Les ombres du Gévaudan s’éloignent,
Le firmament clignote
Diaprant le temple de la nuit.
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Les plaintes du vent se taisent
Des soupirs se délacent,
Le château de Brousse s’allume
Sublimant la colline.
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La douceur des lampes
Habille les fenêtres,
Les insectes se heurtent
Aux moustiquaires.
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Le silence coule bienfaiteur
L’esprit rêveur glisse
Vers la béatitude
De la nue étoilée.
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Blottie
au creux
Des
nébuleuses,
L’âme
se recentre
Intérieurement.
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Dès l’aube, le contemplatif
S’enivre des bains de lactescence,
La robe grise des cieux
Se nappe d’un voile azuréen.
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Scintillante, l’Alrance coule
Sur un lit de lumière,
Des flambeaux d’eau vive
Rayonnent sur le Tarn.
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Imaginez les grondements du Dourdou
Alors que les flots déferlent,
La crainte inonde les habitants
Frissonnant devant l’ampleur.
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La crue étendra sa langue brune
Recouvrant les pontons du village,
Son lac s’élèvera impassible
Affluant au sein des maisons.
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Joyeuse
flânerie aux abords
Du château
de Saint-Izaire,
L’onde
coule paisiblement
Aux
pieds du village.
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Paysages champêtres du Cantal
Avec les gorges de l’Arcueil,
Le granite prédomine
À Ruynes-en-Margeride.
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Beautés des charmes de Saint-Flour
Où règne la cité du vent,
Ses villes haute et basse s’étagent
Au-dessus de la vallée.
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Les monts, les prés défilent
L’air s’imprègne d’arômes,
Des arbres griffés s’effilochent
Au creux d’une forêt malingre.
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Vertiges sur les viaducs et ponts
Des hautes terres d’Auvergne,
Le regard s’étend jusqu’aux herbages
Peuplés de troupeaux de vaches.
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Attardons-nous sur les monts du Forez
Là, rayonnent les montagnes du soir,
Les Pierres du Jour de la Madeleine
Culminent sur les Hautes Chaumes.
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Les brumes s’accumulent
Voici l’engorgement lyonnais,
Tandis que l’attente grandit
L’esprit fuit aux confins de la ville.
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"Chaque jour est un merveilleux voyage !"
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