1. Les Carillonneurs du monde
Cette nuit, je me
pris à rêver… Si nous créions, nous les crayonneurs de l’infini, -pour suppléer
l’imparfait- : un temps (plusse-que-juste) dans l’immortalité d’un
vaillant-futur, -sans décomposer le passé-, nos esquisses ciblant un monde
authentique.
Gageure ?
Glaneurs, traçons des traits gagnants et d’un gant de velours, façonnons cet
emblème : « PCL » qui convient à l’appel, fêtant le P sans pied
de nez, le C(énacle) sans renâcler, et L’(aile) à tire d’L, envers l’an,
l’éployant sans parti pris.
Loin des gris-gris, dégrisés des kitchs et cibles, n’enfouissons pas nos fous-rires
sous le joug des accrocs de salamalecs, point de boniments ni d’émoluments
(puisse-que-sans-ressource), prônons les bravos, faisons la part belle aux
kermesses, zoomons où domine la zénitude au zénith des accordeurs,
(éco)chercheurs de mots.
La Première
lettre contient Paix, Peuple(s), Planète... offrant la parole aux passeurs
pétrissant la pâte en toute sérendipité de l’anticipé, parachevant l’amour pour
tous, partageant les pierreries de la poésie. La deuxième composée du Courage, de
la Confiance et de la Créativité fuit les calembredaines et cupidités… reliée à
la suivante par cette Lumière de la Liberté dans l’unicité de l’ouverture à
l’autre.
Pour Charlie,
écartons l’indifférence, inventons, peaufinons, décapons les mots ! Imaginons-les
dessiner l’Inuit dans l’immensité de l’immanence et complétons -intimement-
dans Wiki… les mots fusant de nos cœurs.
💖💕💖💕
2. La Kermesse des dix mots
Serrant dix pépites, mes doigts -d’une sempiternelle plume- accueillent
et picorent les dix mots rieurs, transparaissant de la sérendipité ! Trépider, me pétrir de la sève qui me pique,
atypique ! L’œil s’hyperlie à l’hypertexte. Sans ouïe dire, je prétexte du
contexte et je capte le wiki... avec
tact ; il s’emballe, je déballe une cargaison de grigris qui me grisent, je m’agrippe, prends pour cible l’indicible ; je zappe,
zozote et m’insuffle de zénitude
mais la muse impassible, d’un revers kitsch, s’amuse ; inaccessible, elle me
quitte ! Ça me gratte et je glisse dans le magma cuisant de la crise
d’eczéma, j’ai les gammas qui grimpent ! Faut-il revoir mes gammes ?
Danser la bergamasque ? Oh, m’agourmandir, concocter un amalgame de cocktails servis sous la coque
d’un igloo la nuit, s’il ne nuit à l’inuit,
dans la discontinuité de mes abracadabras ! Ah, cette magie des bravos brandis par l’amoureux du slam
qui s’ébaudit avant de rejoindre la kermesse
pour la grand-messe des dits mots.
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