L’infinitude flotte, offerte aux matelots...
Ton corps lascif me berce, ondulant sur les flots,
Cette harpe d’amour me câline, rieuse.
Le sable sous nos pas, cisèle un bref dessin,
Les feux d’or du soleil diamantent la vague...
Divin, son froissement, dans le roulis, divague,
Le berceau de la mer protège de son sein.
L’île de Saona chante sa ritournelle...
La nymphe aux yeux de jade éclabousse les cieux,
Frissonne l’indicible, Éden malicieux !
Que ton sceptre soit sage et veille, sentinelle.
Quel amant s’abandonne aux remparts du désir ?
Le trouble d’un aveu soupire sur mes lèvres...
L’as-tu tant désiré cette nuit dans tes rêves ?
Je boirai ton nectar, délice du plaisir !
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