17 nov. 2016

LE VERNEIL : IMMANENCE


Le firmament fond sur les clartés de la terre,
Quelques gouttes de pluie illuminent
La poussière des cailloux ;
Enivrée de volupté, la ville brûle d’amour ;
L’inaltérable Création te réjouit !

Sur la nappe fleurie des prés d’ambre,
Un souffle se relie au tien !
Dans cette légèreté de l’expérience offerte, 
Une multitude d’étoiles
Ravit ton cœur éclairé !

Entends-tu les harpes de l’instant ?

L’âme s’ouvre aux secrètes respirations,
Une présence te ceint de sa grâce ;
Puisant dans le cristal des choses,
Tu t’imprègnes languissamment
Des beautés de ce monde.

Lorsque l’écriture jaillit de l’offrande,
La puissance d’un feu te submerge
D’une éclatante magnificence ;
L’allégresse ranime la flamme des mots,
La profusion t’invite au bonheur !

Entends-tu les coqs discourir ?

Admire l’intensité bienheureuse
D’un papillon, lézard, insecte, coq,
Ils honorent le soleil, le vent, la pluie ;
Étreins l’intériorité de la fleur, du feuillage,
Ils sont propices à la découverte.

Les doigts déliés de la surabondance
T’éclaboussent du subliminal ;
Le rien s’entrelace dans tes yeux, ta main,
Ton regard côtoie une force magique
Et l’ineffable captive ta plume.

Entends-tu ces bruissements de joie ?

Dessine les couleurs de l’universalité
Dans cet appel à l’accessible splendeur ;
Les cithares du monde coulent
De la source cachée
De tes contemplations.

Loin des bruyances citadines,
Cette fécondité dépouillée
Magnifie ta vision ;
Ton être se comble
De la sève pastorale.

Entends-tu cette louange ?

Les ailes de la Providence
Flamboient en l’intime
Efflorescence ;
Une promesse fuse
Élevant tes rêveries.

Dans cette multiplication du Verbe,
L’univers sème le merveilleux
De la Vie en abondance ;
Ton visage, ton cœur s’éblouissent
De l’immanence et tu remercies.
        

 

LE SEIGNEUR DE BAYARD

Le vaillant chevalier se réchauffe le cœur
À combattre le mal dont il sera vainqueur ;
Sa bonté, sa bravoure honorent son histoire,
De même son adresse, assure la victoire.

Le jour meurt dans l’azur flottant de l’horizon 
Et le flambeau du soir soulève sa raison ;
Son armure s’expose aux plus folles batailles
Lorsque le coup porté lui brise les entrailles.

Les marais du silence épousent des parfums
Qui rougissent les draps de ses soupirs défunts ;
La joie étreint le preux baigné d’infinitude
Tandis que l’empyrée offre la complétude.

Le château de Bayard domine Pontcharra
Où naquit le héros, qui toujours brillera !
Le musée, en secret, nous délivre ses charmes,
L’or d’une flammerole insuffle quelques larmes.
                  
                               26 août 2016 






















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