Le firmament fond sur les clartés de la terre,
Quelques gouttes de pluie illuminent
La poussière des cailloux ;
Enivrée de volupté, la ville brûle d’amour ;
L’inaltérable Création te réjouit !
Sur la nappe fleurie des prés d’ambre,
Un souffle se relie au tien !
Dans cette légèreté de l’expérience offerte,
Une multitude d’étoiles
Ravit ton cœur éclairé !
Entends-tu les harpes de
l’instant ?
L’âme s’ouvre aux secrètes respirations,
Une présence te ceint de sa grâce ;
Puisant dans le cristal des choses,
Tu t’imprègnes languissamment
Des beautés de ce monde.
Lorsque l’écriture jaillit de l’offrande,
La puissance d’un feu te submerge
D’une éclatante magnificence ;
L’allégresse ranime la flamme des mots,
La profusion t’invite au bonheur !
Entends-tu les coqs discourir ?
Admire l’intensité bienheureuse
D’un papillon, lézard, insecte, coq,
Ils honorent le soleil, le vent, la pluie ;
Étreins l’intériorité de la fleur, du feuillage,
Ils sont propices à la découverte.
Les doigts déliés de la surabondance
T’éclaboussent du subliminal ;
Le rien s’entrelace dans tes yeux, ta main,
Ton regard côtoie une force magique
Et l’ineffable captive ta plume.
Entends-tu ces bruissements de
joie ?
Dessine les couleurs de
l’universalité
Dans cet appel à l’accessible
splendeur ;
Les cithares du monde coulent
De la source cachée
De tes contemplations.
Loin des bruyances citadines,
Cette fécondité dépouillée
Magnifie ta vision ;
Ton être se comble
De la sève pastorale.
Entends-tu cette louange ?
Les ailes de la Providence
Flamboient en l’intime
Efflorescence ;
Une promesse fuse
Élevant tes rêveries.
Dans cette multiplication du Verbe,
L’univers sème le merveilleux
De la Vie en abondance ;
Ton visage, ton cœur s’éblouissent
De l’immanence et tu remercies.
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