Tableau du réchauffement planétaire
J’épanche ma soif à fleur d’oasis
Engloutie au cœur de cette aquarelle
Et l’eau ruisselante éclaire l’ombrelle
D’un fluide ourlé d’ors purs cramoisis.
Perlant à vau-l’eau, l’ondée est tarie
Tel un plouf spittant jailli du déclin
Des mangroves, sols, fragile tremplin
De la vie ou bien la mort que je crie.
Contemplant le ciel, tu puises dans la lumière une douce sérénité ;
Les senteurs d’un souffle exhalent du fluide imaginaire d'une oasis ;
La grâce rayonne en l'unité, son haleine spitante se relie à la terre ;
L'ondée amoureuse d'une eau vive ruisselle en ton âme ;
Le papillon blanc de l'espérance volète sur l'humanité ;
La tourterelle de la concorde traverse l'immensité ;
Les bourgeons de la confiance gagnent le cœur de l'homme éprouvé ;
Accueille cette distanciation sociale comme un éveil à la renaissance ;
Le courage et la force de l’esprit solidaire luttent pour le bien de tous !
Que l'influence pandémique s'éloigne, à vau-l'eau de la peur ambiante !
Ensemble, avec générosité, nous vaincrons ce mal engloutissant le monde.
Peut-être rêvez-vous encore d’exotisme et de mangroves ? Tout en vous laissant engloutir par ce fleuve d’amour et de joie, ne partez pas trop longtemps à vau-l’eau… Revenez, ici et maintenant !
Ruisselez au sein du fluide de l’aquarelle pandoresque où, de plouf en plouf, dans cette fugace oasis, l’ondée de jolis mots ruisselle car vous en êtes la source spitante.
Les 10 mots 2020
Prendre mon ticket d’embarquement pour entrer en beauté dans le printemps des poètes ! Sans boulettes ni courbettes, composer, tracer et poster mes gribouillis pour générer sans tiquer ni chiqué, du concret en contacts. À but thérapeutique, sans tics ni tocs mais du tacot tac, buller en signes et suivre le fil du phylactère avant de rejoindre l’amphi, enfiévrés d’écrire, se fichant de la prosodie mais produisant de la poésie au cœur des maux de la société. Fichtre, affiner, effiler, afficher, verbaliser des mots rieurs en frappant fort, ne pas se brimer, blaguer de quelques laquais, en laquer quelques-uns ?
Accros à l’Oulipo ? Se défiant, délier les mots à gogo et de l’anagramme au logogramme, dédier le calligramme avec tracés d’Am, stram, gram, pic et pic et colégram ! Instagram ? Hein ? Stances de gram ? As de pique et collet monté de grammes ? Du strass au stress d’idéaux…grammes, ne pas s’enferrer pour éviter le drame !
Laconiques ? Restons comiques sans chronique et courons après le cursif au second degré. Pas de laxisme qui porte au lascif. D’ailleurs, pas de mystère : le critère planétaire, c’est bien l’austère ! Quant à pavoiser sur un parterre de réseaux lus, scions la branche pour y… faire un sermon, assis ? Sur la langue de bois ? Taire la langue rébusienne du bout de la langue, prendre des chemins de traverse, faire dos ronds... points où gloser, pactiser, se raviser… mais, peut-on biaiser ? Pavoiser sur ces maux prononcés sans exploser ? Ni se griser de mots apprivoisés ?
Lors, c’est l’heure de vous les conter, de les dégoiser en décomptant le temps, juste trois minutes et sans contaminer.
Quant à Con…sidérer mes gribouillages d’un autre âge… ne pas simuler le naufrage dans les ramages... d’une arabesque à l’heure pandoresque… qu’eux, en tous sens, habiles, combinent à dessein ! Des saints ? Dessiner ces mots sans modération car servis pour non-servitude. Quant aux coquilles, sortons-les du fond du gosier, sans s’égosiller ni se rengorger tel égocentrique ! Une critique ? Égo...centrisme ? Plus terre à terre que j’eus pu taire ? Sans pactiser, restons paritaire, répercutons sans percuter dans sa grammaire... [Dansa grand-mère ?] Et comme il faut bien terminer, fuyons le terrain miné sans lacrymaux, hé, suivez mon regard, pas de ton lacrymal et sans me faire trop de mal enfin me taire pour ne pas vous déplaire.
« Ohé cher Griot !
Ton accent volubile
me susurre de placoter
avec le truculent M. du Bagou
dont la jactance tonitrue
et me laisse sans voix. »
VOLUBILES, d’une belle envolée, allions ces mots-liserons voletant en nous,
Ornons nos cœurs de l’ipomée en symbole d’amitié ! Aujourd’hui, conjuguons
L’ardeur d’écrire à ces flamboyantes expressions de la langue française !
Unis, laissons-nous approcher ! Placotons d’une voix truculente avec…
Bagou et bel accent ! Ohé les griots ! Contez-nous votre belle histoire !
Inspirés, susurrez-nous vos bonheurs du quotidien, jactez sur l’amour et la joie !
L’instant nous offre les splendeurs de ce monde, contemplons-le avec passion :
Entendez-vous l’oiseau prolixe ? il virevolte, chante, frivole et volubile !
Soyons heureux et remercions pour la beauté des dix mots deux mille dix-huit.
Le souvenir s’efface au gré de la jactance
La voix susurre : Ohé, griot, Ohé l’ami !
Cesse l’effet dithyrambique et l’appétence
À ces dits mots dont l’accent juste est raffermi.
Ces mots vibrants, les rendre beaux par quel bagout ?
Les arrondir ces truculents vers volubiles !
Ceux de nos pairs embaument l’air de leur bon goût
Certains, grossiers de vérités, sont malhabiles.
10 mots 2018
L’internaute averti peut souffrir du fouineur