Le vaillant chevalier se
réchauffe le cœur
À combattre le mal dont il
sera vainqueur ;
Sa bonté, sa bravoure
honorent son histoire,
De même son adresse, assure
la victoire.
Le jour meurt dans l’azur
flottant de l’horizon
Et le flambeau du soir
soulève sa raison ;
Son armure s’expose aux plus
folles batailles
Lorsque le coup porté lui
brise les entrailles.
Les marais du silence
épousent des parfums
Qui rougissent les draps de
ses soupirs défunts ;
La joie étreint le preux
baigné d’infinitude
Tandis que l’empyrée offre la
complétude.
Le château de Bayard domine
Pontcharra
Où naquit le héros, qui
toujours brillera !
Le musée, en secret, nous
délivre ses charmes,
L’or d’une flammerole
insuffle quelques larmes.
26 août 2016