5 avr. 2016

LUMIÈRE D'AU-REVOIR

           À belle-maman Louise

Ô mère, je vous aime et m’anime votre âme
Ainsi que vos beaux yeux, joyau de votre cœur ;
Votre joyeux sourire, étincelle vainqueur
D’une humble prescience où la bonté se pâme. 

Le ciel ne peut se fendre en d’obscures couleurs
Lorsque la nébuleuse étreint la quintessence
Des jours perlés de grâce aux cimes de l’absence ;
Les ailes de la voûte épandent vos douleurs.  

Vous souhaitiez partir vers la suprême nue
L’implacable camarde en délivre l’aveu ;
Les ors de l’empyrée ont accueilli ce vœu,
À l’orbe du soleil, vous êtes bienvenue ! 

Les frissons de l’hiver vacillent sur les eaux
Dont l’écharpe chatoie au creux de la prairie ;
Sur la terre se meut l’écrin de poudrerie
Qu’une lueur épouse, inondant les roseaux.

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