1. Galante Promenade
L’intrépide écuyère se fond dans l’herbe folle
Tandis que le cheval attend paisiblement
Que la belle amazone ait cueilli quelques
fleurs ;
Lorsque tremble un galop, elle se cache, espiègle,
Le cavalier se courbe, il contemple l’espace
Et lui crie en riant :
« Viens
vite mon amante accorder un baiser
Au bien-aimé ravi de ta belle échappée !
Je me languis déjà de te conter ma flamme
Cueillant la marguerite au creux de tes dentelles
Sans l’effeuiller jamais car la beauté du geste
Insufflerait le diable ! »
Soupirs de libertine, elle écoute sa Muse…
Va-t-elle mettre un terme au silence éloquent ?
Dames, coquins lascifs, voilez vos yeux savants
Édifiez l’histoire, imaginez la suite…
Suffit-il de la vivre ou bien de l’inventer
Pour sublimer sa fin (faim) ?
2. Lyre matinale (odelette)
D’un soupir, ton âme étreint la rosée
Que l’aube illumine en l’heure grisée ;
Tu languis déjà, scrutes l’horizon…
Au bruit du galop, ton corps s’abandonne
Telle une promesse et l’amour fredonne !
Quand vibre ton corps tout en pâmoison
Ta lèvre chuchote une confidence…
Quel feu te consume où meurt cette danse
Lorsque l’amoureux sort de ta prison ?
La beauté du geste écarte le diable…
Ton chevalier boit l’onde inoubliable
Les
ors d’un éclair sculptent sa raison.
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